Sutil n’a pas de problème avec les pneus

Les pneus sont le grand thème dont on entend parler à chaque course, souvent en mal, cette saison. Adrian Sutil ne comprend pas tout ce remue-ménage autour des pneus de chez Pirelli : "Je n’ai pas de gros problème avec les pneus."

L’Allemand explique que tout le monde dispose des mêmes gommes et qu’il faut faire avec. "Tout le monde se plaint. Moi, je ne me plains pas vraiment, c’est un défi et tout le monde doit y faire face. Nous avons tous les mêmes pneus."

Le pilote Force India est, il faut le dire, dans une équipe qui a compris comment faire fonctionner ces pneus, ce qui fait dire à Sutil que "les pneus ne sont pas si mauvais. On doit juste savoir les faire fonctionner."

L’Allemand reconnaît toutefois que "la fenêtre de fonctionnement est très, très, petite. Si on n’arrive pas à le faire fonctionner, on peut rapidement perdre une seconde. Evidemment, ça ne plaît pas aux grosses équipes, parce que les petits ont alors un avantage."

"Nous sommes une petite équipe et nous en profitons parfois", comme récemment à Monaco où Sutil avait décroché une très belle cinquième place, devant Jenson Button et Fernando Alonso.

Sebastian Vettel avait justifié ses critiques sur Pirelli en invoquant la sécurité, mais son compatriote n’est pas d’accord : "Je ne vois aucun risque au niveau de la sécurité."

Qui est vraiment le plus rapide ? Mystère... et boule de gomme

Quand il entend les critiques qui expliquent que ce n’est à présent plus le pilote le plus rapide qui gagne, Adrian Sutil n’est pas d’accord. De son avis, même quand il n’y avait pas de souci avec les pneus, on ne pouvait pas savoir qui était le pilote le plus rapide, car la voiture joue bien sûr un rôle prépondérant dans la performance de chacun.

"Est-ce que c’est vraiment le pilote le plus rapide qui gagne ? Je ne sais pas, au final ça dépend aussi de la voiture."

"Quand les pneus étaient constants pour tous, on ne savait quand même pas qui était le plus rapide, car la voiture compte beaucoup."

Sutil estime donc que le meilleur pilote n’est peut-être pas dans un top team, puisqu’on ne peut pas savoir qui il est réellement. "Il y a des voitures qui sont plus rapides de 2 secondes au tour que les autres. On ne saura jamais vraiment la vérité."

Cela voudrait-il dire que le champion du monde n’est pas le meilleur pilote, qu’il ne mérite alors pas son titre ? Sutil relativise et pense que le champion du monde, au final, le mérite car "il a su tout gérer".

"Mais d’un point de vue du talent, on ne saura jamais qui est le plus rapide", insiste-il.