Susie Wolff ne se sent pas en compétition avec Simona de Silvestro
Quelle sera la première des deux femmes sur la grille ?
Deux femmes sont aux portes de la Formule 1 : Susie Wolff, pilote de développement chez Williams, qui a impressionné lors de son test la semaine passée à Barcelone, et Simona de Silvestro, pilote d’essais chez Sauber.
Quelle sera la première des deux femmes sur la grille ? Susie Wolff indique qu’elle s’en fiche un peu : elle ne se sent pas en compétition avec Simona de Silvestro pour cela.
"Simona a apparemment fait du super travail chez Sauber et c’est génial qu’elle ait sa chance avec eux. Mais pour moi, ce n’est pas une compétition pour savoir laquelle de nous deux sera la première sur la grille de départ," commente la pilote écossaise.
"Quelle que soit la femme qui arrivera en F1, ce sera fantastique et ce sera un signal fort pour toutes les autres qui veulent y arriver. Je ne suis pas en compétition avec elle, je suis très heureuse chez Williams, heureuse d’avoir ma chance de piloter en essais et prochainement lors de quelques Libres 1. J’ai des objectifs clairs, qui me sont propres, je suis concentrée sur mon travail et pas sur ce que les autres font."
Wolff ne veut pas faire de distinction entre pilotes masculins et féminins.
"Je suis une pilote de course et je veux être la meilleure de tous. A ce niveau, tous les gars sont très, très bons. Je pense pouvoir me mesurer à eux. Ce n’était qu’une journée d’essais, je n’ai pas beaucoup roulé dans cette voiture mais je veux améliorer encore et montrer le travail que je peux faire lors des essais libres en Angleterre et en Allemagne."
De Silvestro ne semble pas mieux armée pour accéder à la F1 ? Elle dispose de généreux sponsors et Sauber a mis en place un programme sur mesure pour elle alors que chez Williams, Massa et Bottas semblent tenir fermement leurs baquets.
"C’est trop tôt pour le dire. Je suis déjà très fière de faire partie de cette équipe et on me donne une belle opportunité cette année. Je dois prouver ce que je vaux. Barcelone s’est bien passé mais je pense vraiment à ces essais libres maintenant, pas à 2015, même si c’est mon rêve d’être sur la grille. Beaucoup de pilotes veulent être en F1 et même si la F1 d’aujourd’hui est moins dure physiquement et donc plus accessible aux femmes, cela reste un sport très, très physique."