Sur un tour, Ericsson admet un manque de confiance dans la Sauber
Un problème face à Charles Leclerc qui pourrait menacer son baquet
Marcus Ericsson a déjà marqué 13 points pour Sauber cette saison, mais pâtit notablement de la comparaison avec son rookie de coéquipier, Charles Leclerc, qui a davantage impressionné le paddock en 2018.
Si en course, le Suédois fait toujours bonne figure, il n’a pas de mal à trouver son point faible : les qualifications. Charles Leclerc l’a déjà battu à neuf reprises cette saison dans cet exercice… Pour conserver son baquet, Marcus Ericsson sait donc qu’il devra être plus performant le samedi.
« Mes performances, le dimanche, cette année, ont été très solides. Le dimanche, c’était vraiment bon. Bien sûr j’ai commis quelques erreurs, comme à Silverstone, mais en général, les dimanches se sont plutôt bien passés. »
« Mais comme je l’ai déjà dit, le samedi, j’ai encore de la marge pour m’améliorer. Oui, je pense que c’est un problème de confiance dans la voiture, dans mon ressenti dans la voiture. Pour une raison ou une autre, sur un tour, je souffre avec mon ressenti dans la voiture. Je suis vraiment en confiance sur les longs relais, avec beaucoup d’essence, et j’arrive bien à préserver les pneus. »
« Je suis vraiment, vraiment en confiance avec le plein, et je sens que c’est l’une de mes forces. Mais pour une raison ou une autre, sur un tour, je souffre juste à trouver la bonne fenêtre pour exploiter la voiture pour le moment. »
« C’est un peu étrange parce que ces dernières années, j’ai senti que je m’étais amélioré un peu, et par rapport à Pascal Wehrlein ou Felipe Nasr, j’étais bon, ou même meilleur qu’eux, en qualifications – et nous parlons de deux très bons pilotes, donc je ne sais pas vraiment pourquoi je souffre autant cette année. »
L’explication tient peut-être dans le niveau remarquable de Charles Leclerc, qui serait supérieur à Pascal Wehrlein ou Felipe Nasr…
« Charles fait partie des meilleurs des coéquipiers que j’aie eus durant ma carrière, pour sûr » confesse Marcus Ericsson. « Mais comme je l’ai déjà dit, Pascal et Felipe étaient aussi de très bons pilotes. »
Finalement, les deux pilotes de Sauber sont assez complémentaires : ils pourraient s’échanger leurs réglages respectifs en qualifications et en course, pour jouer sur les forces de chacun. Marcus Ericsson est-il prêt à s’inspirer des réglages de Charles Leclerc le samedi ?
« Charles réussit très bien à trouver la limite en qualifications, et j’essaie d’y parvenir. Mais je ne recherche pas seulement à imiter Charles, avec les réglages, et tout cela, puisque je pense que nous avons un style de pilotage un peu différent. »
« Nous avons besoin de différentes choses dans la voiture. Je dois essayer de me concentrer davantage sur mes propres besoins, pour adapter davantage la voiture à mon style. Cela a été le cas récemment, et cela m’a aidé à progresser dans la bonne direction. »