Steiner rend hommage à Ferrari : ‘Où serions-nous sans eux ?’
Vers une collaboration plus poussée ?
En arrivant en F1, Haas avait choisi une approche inédite et finalement payante : grâce à un partenariat technique très poussé avec Ferrari, au point d’être parfois surnommée « la Scuderia bis », l’écurie américaine a ainsi évité de partir totalement d’une feuille blanche.
Pour Gunther Steiner, le directeur de Haas, les deux écuries auraient tout à gagner d’un partenariat plus poussé, notamment au niveau des échanges d’information. Haas et Ferrari pourraient ainsi mutuellement tirer leurs performances vers le haut.
Il y a cependant un revers de la médaille : si la Scuderia sous-performe, ce devrait être le cas de Haas par ricochet. Gunther Steiner ne craint-il pas aussi ce retour de bâton ? « Cela peut arriver. Mais si vous avez un partenariat avec Ferrari, vous devez leur faire confiance pour qu’ils fassent du bon travail » a-t-il répondu.
Steiner pense que cette collaboration a de quoi sourire aux deux écuries en réalité. « Pour Ferrari, il est assez bon de nous avoir comme client puisque nous sommes en vérité d’une approche assez faciles avec eux, et si nous discutons avec eux, nous essaierons de progresser ensemble. Si, disons, le moteur casse et donc que nous abandonnons, nous n’utiliserons pas ce fait comme une excuse. Nous leur faisons confiance, nous voulons les aider. »
Haas se dit donc disponible pour aider Ferrari davantage. En éprouvant la fiabilité de nouvelles pièces ? En apportant un maximum de données et d’information en soufflerie ou sur la piste ? Impossible de cerner plus encore les pistes d’une collaboration plus poussée. Mais on sait que les synergies entre Red Bull et Toro Rosso par exemple seront bien plus poussées en 2018. Pourquoi aussi ne pas en profiter ?
Quoi qu’il en soit, Gunther Steiner tient particulièrement à flatter son partenaire. « Sans eux, nous ne serions pas où nous sommes aujourd’hui. Oui, il y a eu quelques problèmes cette année. Il est facile de relever ce qui s’est mal passé, mais où serions-nous sans eux ? ». Sans doute pas à la 8e place du championnat du monde pour une première saison !