Steiner : Une réaction très positive aux États-Unis

À votre retour en Caroline du Nord, avez-vous pu vous rendre compte de comment a été perçue votre performance en Australie ?

Je pense que la réaction a été très positive dans le monde de la course américain. Même ceux qui ne suivent pas la Formule 1 ont admis que c’était un accomplissement pour une nouvelle équipe de terminer en sixième position.

De l’extérieur, l’approche de Haas est très inhabituelle pour une écurie de F1. Le résultat australien valide-t-il votre méthodologie, en particulier au niveau du partenariat avec Ferrari et Dallara ?

Je pense que notre plan fonctionne, mais nous ne terminerons pas sixièmes tous les week-end, alors nous devrons être prudents dans nos attentes. Je crois que nous avons montré qu’il était possible de monter son équipe et de se retrouver en milieu de peloton. Nous n’étions pas derniers en Australie, et c’était là l’un de nos objectifs, et je ne crois pas que nous serons derniers cette année.

Et comment gérez-vous vos attentes ?

Nous ne sommes pas arrogants après ce premier succès, et il y aura des courses où nous ne serons pas à la hauteur. La 6e place australienne a motivé l’équipe, qui travaille très dur et fait de son mieux. Si nous continuons comme à Melbourne, les bons résultats viendront.

Haas semble très bien gérer les imprévus, que ce soient les problèmes techniques de la 2e semaine de tests à Barcelone ou une collision pendant les essais libres en Australie. À quel point les membres de votre équipe travaillent-ils bien ensemble ?

Nous avons choisi du personnel de qualité. Personne ne baisse les bras dans l’adversité, tout le monde se bouge. Ils planchent sur la solution, pas sur le problème. Ils travaillent ensemble parce que ce sont des professionnels qui savent qu’ils peuvent réussir en tant qu’équipe. C’est vraiment une histoire de qualité.

Après l’accident d’Esteban Gutiérrez au 17e tour et le changement de pneus de Romain Grosjan sous drapeau rouge, Haas n’a procédé à aucun arrêt aux stands à Melbourne. Comment l’équipe s’y prépare-t-elle ?

Ça n’était pas plus mal qu’il n’y ait pas d’arrêt en Australie. Nous ferons beaucoup de choses en essais libres à Bahreïn pour nous assurer d’être prêts. Nous avons pu nous en tirer sans à Melbourne, mais nous n’y couperons pas le week-end prochain. Nous allons nous atteler à travailler sur les arrêts aux stands de façon à aborder la course avec confiance.