Steiner : Traduire les données de l’an dernier sur la voiture 2017
Haas peut se préparer de bonne manière pour Bakou
La belle aventure de Haas en Formule 1 est lancée depuis un an et demi et après une première saison difficile, sauvée par des bons résultats lors des premières courses, la deuxième année de l’équipe est bien plus solide.
"Nous avons eu des hauts et des bas, mais nous avons marqué des points dans cinq des sept courses. Et dans l’une des autres, nous allions en marquer avant de subir un problème mécanique. Le milieu de peloton est très serré et marquer cinq fois en sept courses est un bon résultat" explique Steiner.
"A court terme, il est difficile de faire beaucoup mieux. On essaie toujours des petites choses sur le plan aérodynamique mais sinon, ce sont des modifications à moyen terme. C’est aussi en gagnant de l’expérience que l’on progresse, nous sommes sur une bonne voie. Nous aimerions évidemment marquer plus de points à chaque fois mais en marquant régulièrement, cela finira par arriver".
La F1 se rend à Bakou le week-end prochain et tout le monde se pose la question de savoir ce que donneront les nouvelles voitures en termes de performances et de spectacle sur un circuit aussi étroit et spectaculaire.
"Nous devrons voir ce qu’il en est, les temps progressent plus facilement sur un circuit lent avec les nouvelles voitures car leurs vitesses de pointe sont moins élevées. Je ne sais pas comment sera la surface cette année à Bakou, c’était très glissant l’an dernier et nous ne le saurons qu’après la première séance d’essais".
La préparation sera toutefois un peu plus simple que l’an dernier, lorsque les pilotes étaient arrivés sans avoir une seule idée du rythme à tenir sur ce circuit si particulier.
"On pourra utiliser les données de 2016 car après sept courses, on peut traduire les données de l’an dernier sur la voiture de cette saison. Cela nous aide et nous serons prêts. C’est un circuit fantastique, tout le monde a fait un super travail d’organisation et tout le monde savait exactement quoi faire" conclut Steiner.