Singapour, un circuit ‘très difficile’ pour les pilotes Williams
Il faudra faire avec…
Williams est traditionnellement moins à l’aise sur des circuits étroits et sinueux… comme celui de Singapour, prochain rendez-vous du cirque de la Formule 1.
Pat Symonds, le directeur technique de l’écurie, est bien conscient que le tracé sera un défi pour son écurie : « Passer de Monza à Singapour, c’est passer d’un extrême à l’autre, d’un circuit avec le plus faible niveau d’appui et de traînée vers un circuit urbain où l’on insiste sur un haut niveau d’appui et un bon grip mécanique. Singapour présente de nombreux défis uniques, et une course nocturne n’est le moindre d’entre eux. Cependant, cela amène quelques avantages : être si proches de l’équateur nous permet de prédire avec assez de précision la température ambiante et celle sur la piste. Le circuit demande une traction élevée et un grip à faible vitesse. Il est aussi très exigeant avec les pneus avec certaines zones pour maintenir le grip mécanique. »
Valtteri Bottas, comme la plupart de ses homologues, qualifie Singapour de l’un des circuits « les plus difficiles de la saison ». « La piste a tant de virages, donc pour un pilote, finir un tour parfait à Singapour est assez délicat. Mais c’est vraiment gratifiant quand vous y parvenez. Personnellement, j’aime ce challenge. C’est un circuit de nuit et en termes de concentration, c’est probablement la piste la plus difficile après Monaco. Il n’y a pas de place pour les erreurs. Il fait extrêmement chaud, ce qui rend le tout beaucoup plus physique pour le pilote, et difficile dans la voiture. »
Futur retraité de la F1, Felipe Massa connaîtra sa dernière expérience à Marina Bay. « C’est un circuit très difficile. Il fait très humide et si chaud… un circuit délicat pour tout le monde, et l’un des plus durs du calendrier. Cela dit, j’aime vraiment courir ici et c’est un circuit très gratifiant. Vous avez toujours des bonnes impressions en courant à Singapour. »