Singapour donne déjà soif à Vettel et Webber
L’un pense au champagne et l’autre au Singapore Sling
On le sait, les équipes essayent de vivre avec les horaires européens à Singapour. Cette course se déroule en effet sous une lumière artificielle lorsque la nuit est déjà tombée et un spectateur européen n’aura donc pas besoin de se lever à l’aube pour admirer le spectacle puisque les horaires seront identiques à ceux du Grand Prix d’Italie par exemple.
Les pilotes arrivent-ils vraiment à vivre à l’horaire européen durant ce week-end de Singapour ? “C’est assez inhabituel, mais le départ de la course étant à 20h (heure locale), nous essayons de vivre avec l’horaire européen dans les limites de nos possibilités,” explique Sebastian Vettel. “Je me lève donc à l’heure du déjeuner et je prends mon petit déjeuner deux heures plus tard, car en Suisse, il est 8h. C’est un peu étrange de prendre son petit déjeuner au milieu de l’après-midi et de se mettre au lit aux petites heures du matin, mais nous le faisons depuis plusieurs années et maintenant cela nous semble plus normal que cela ne l’était au début.”
Est-ce un circuit sur lequel il est possible de dépasser ? “C’est dans le virage n°8 qu’il y a le plus de dépassements et c’est dans le virage précédent que l’on enclenche son DRS.”
Le champion allemand a de bons souvenirs de ce circuit. “Mes meilleurs souvenirs sont mes victoires en 2011 et 2012, car c’est l’une des courses les plus difficiles de l’année et gagner là-bas est donc fantastique. On mérite vraiment le champagne ! C’est une course très longue puisqu’elle atteint la limite des deux heures. Elle semble ne jamais vouloir s’arrêter. Quant au circuit, c’est un tueur, car il est très bosselé et on ne peut pas y faire la moindre erreur.”
Mark Webber n’a jamais gagné à Singapour, mais il est déjà monté deux fois sur le podium. Quels sont les premiers mots qui lui viennent à l’esprit lorsqu’il pense à ce Grand Prix ? “Chaleur, bosses et nuit,” répond l’Australien.
Que pense-t-il de ce circuit ? “Le dernier secteur est probablement le plus difficile, il est très exigeant. Il est très important d’avoir un bon rythme sur les bosses et dans les virages. Il faut vraiment soigner son passage dans le dernier secteur.”
Mark Webber se souvient de ses plus belles courses à Singapour. “Mes meilleurs souvenirs sont mes deux podiums, car après une course aussi longue et aussi chaude, c’est une belle récompense. J’ai terminé sur le podium en 2010 et 2011 et ce sont deux très bons souvenirs,” raconte Mark Webber.
En bon vivant qu’il est, Mark Webber est bien sûr un amateur du cocktail local, le Singapore Sling. “C’est très bon ! J’en avais bu un avec ma mère le lendemain de la course. C’est elle qui m’avait offert ça et c’était tellement bon que j’en ai repris un autre,” ajoute le pilote australien.