Selon Hartley, Honda est ‘une immense opportunité’ pour Toro Rosso
Il faut maintenant la saisir
Comme en fin de saison dernière, Pierre Gasly aura comme équipier Brendon Hartley chez Toro Rosso. L’ancien pilote d’endurance aura le privilège de commencer la saison quasiment à domicile, et il entend ainsi démarrer l’année du bon pied.
« Je suis particulièrement excité par le premier Grand Prix. L’Australie n’est pas une course à domicile pour moi, mais quand j’étais en Nouvelle-Zélande, quasiment toutes les personnes qui me croisaient m’ont dit qu’elles viendraient me voir à Melbourne. Donc j’espère y voir beaucoup de drapeaux de mon pays. J’ai hâte dans l’ensemble de disputer toute cette saison. J’en ai rêvé toute ma vie. »
Brendon Hartley est seulement le 9ème Néo-Zélandais de l’histoire à disputer un Grand Prix en F1. Qu’est-ce que cela représente pour lui et sa fibre patriotique ?
« Le sport auto a une immense histoire en Nouvelle-Zélande et les réactions dans mon pays, depuis que je suis en F1, et même avant en LMP1, ont été incroyables. J’ai reçu un soutien formidable. Il y a beaucoup de pilotes de mon pays qui courent pour le moment à un très haut niveau et le monde du sport auto en Nouvelle-Zélande traverse une période dorée. Je suis conscient de notre histoire dans ce sport et je suis très fier de courir sous ce drapeau de nouveau cette année. »
Toro Rosso débute une nouvelle relation avec Honda cette année. Brendon Hartley est-il heureux des premiers contacts établis avec les Japonais ?
« Ce qui est très clair, après toutes les réunions que nous avons eues jusqu’à présent, c’est qu’ils travaillent très dur. Je dois dire qu’il y beaucoup d’énergie positive à l’usine grâce à ce partenariat avec Honda, et c’est une immense opportunité pour notre équipe. J’ai vraiment hâte de rencontrer aussi le cuisinier spécialiste des sushis chez Honda ! »
Le Néo-Zélandais revient de loin : il y a sept ans, il quittait la filière Red Bull, et perdait semble-t-il tout espoir de faire carrière en F1.
« J’ai testé des F1 mais je n’ai pu faire mes débuts en Grand Prix. Mais l’endurance m’a apporté l’expérience dont j’avais besoin et m’a permis de grandir en tant que pilote. J’ai pu travailler aux côtés de coéquipiers très professionnels, dans une équipe aussi grande que n’importe quelle autre équipe de F1, en conduisant une voiture très sophistiquée et en participant à des courses endiablées. A 28 ans, je me sens beaucoup plus prêt qu’à 18. »
Il n’y a pas que le moteur Honda qui sera à appréhender pour Brendon Hartley. Le halo fait son apparition sur toutes les monoplaces et fait quelque peu polémique. Le pilote de Toro Rosso se montre compréhensif à ce sujet.
« Les F1 sont sexy et sont le rêve de tout aérodynamicien, mais le halo a l’air d’être un add-on à cette voiture, et non pas une partie intégrante. Mais je comprends l’aspect sécuritaire et en roulant avec dans le simulateur, ça n’a pas changé grand-chose au pilotage. »