Sebastian Vettel revient sur sa victoire à Spa

Il s’est amusé dimanche après-midi

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27 août 2013 - 15:12
Sebastian Vettel revient sur sa (…)

Alors que Mercedes avait montré un rythme très convaincant en qualifications, Lewis Hamilton signant sa quatrième pole position consécutive, Sebastian Vettel n’aura pas mis plus de deux virages à prendre la tête du Grand Prix pour ne plus la quitter, lors du Grand Prix de Belgique. S’attendait-il à dominer de cette manière ?

« Absolument pas » avoue le pilote Red Bull. « Pour être honnête ça nous a tous surpris, c’est un sentiment incroyable. Nous savions qu’en rythme de course nous serions un peu plus rapides que Mercedes, mais nous ne savions pas où seraient les autres. Ferrari et Lotus semblaient très rapides sur le sec et comme la météo était plus qu’incertaine aujourd’hui, nous avons attaqué tout le long de la course et l’avions sous contrôle à la fin ».

« Les derniers tours n’étaient pas trop stressants » s’amuse celui qui a pris le contrôle de la course dans le premier tour. « Si j’étais resté derrière Lewis, je n’aurais pas fini premier, logique non ? Ce dépassement était donc la clé » ironise l’Allemand. Comment ce dépassement s’est-il construit ? Etait-il prévu dès ce moment ?

« Je ne sais pas s’il était ‘prévu’, mais j’ai réalisé au départ que je ne pouvais pas le passer immédiatement, donc j’ai calculé que si j’utilisais l’aspiration et que j’économisais du KERS, je pourrais le doubler. Et je l’ai fait. J’étais le premier surpris que ça soit si facile » poursuit l’Allemand.

Une course pour ainsi dire pliée dès le départ puisque Vettel réussissait à s’assurer trois secondes d’avance en deux tours. Une vitesse de la Red Bull sur laquelle personne n’aurait parié, pas même l’intéressé.

« J’étais encore capable de voir où j’allais, je ne pilotais donc pas un missile » plaisante-t-il. « Mais oui, la voiture était fantastique et nous étions même capables de gagner du temps lors des arrêts aux stands. Nous voulions avoir le plus de facilités en cas de pluie, afin de pouvoir réagir rapidement. C’était l’une de ces courses que vous n’avez pas souvent, surtout à Spa, où tout se met parfaitement en place ».

Hamilton était considéré comme le plus acharné des adversaires de Vettel après les qualifications, l’ayant battu pour la pole, mais c’est finalement un inattendu Alonso qui est allé chercher la place de dauphin malgré une anonyme neuvième place en qualifications.

« Je sais que Fernando est l’un des pilotes qu’il faut garder à l’œil en course » reconnaît le pilote Red Bull à son concurrent espagnol. « Ferrari a montré des améliorations lors du week-end, surtout sur le sec, donc ce n’était pas si surprenant, même si nous ne savions pas exactement où les mettre. Ils ont été rapides, mais nous l’étions encore plus et nous n’en sommes pas tristes » sourit l’Allemand.

Tant de facilité fait-elle passer ce métier pour un simple amusement ? « Courir est mon métier, donc c’était bien sûr du travail, mais aujourd’hui il y avait beaucoup plus de plaisir que de travail. C’est pareil pour moi que pour les autres, quand vous aimez ce que vous faites, vous ne le voyez pas comme du travail ».

Une course amusante donc, mais que Nico Rosberg a qualifiée d’incroyable. Est-ce plaisant qu’un de ses concurrents directs fasse ce genre de compliments ? « C’est très appréciable. Bien sûr, tout le monde pense à soi en premier, mais si quelqu’un est assez bon pour reconnaître que l’on a fait une bonne course, c’est très plaisant ».

Et bien sûr, la question qui revient sans arrêt et sur laquelle Vettel déteste se pencher : le titre mondial. Et pourtant, cette victoire belge semble avoir encore un peu rapproché ‘Seb’ d’un quatrième titre consécutif.

« Tout le monde devrait savoir maintenant que je suis du genre à avancer pas à pas, et je me concentre sur la prochaine course. Je peux juste dire que je suis très à l’aise dans la voiture et que nous allons dans la bonne direction » conclut-il.

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