Scott Dixon est conquis par le ’windscreen’ testé en IndyCar
La protection de la tête des pilotes fait un pas en avant
Scott Dixon a été chargé par l’IndyCar de tester le windscreen, ce système de protection similaire au shield testé en Formule 1 par Sebastian Vettel en cours d’année 2017.
Contrairement à ce dernier, le windscreen s’est montré plutôt efficace pour laisser une bonne visibilité au pilote, malgré le petit centimètre d’épaisseur de la vitre, tandis que le shield avait donné des vertiges à Vettel.
"Rien ne m’a empêché de rouler" déclare Dixon. "C’est un peu différent en devant regarder au travers de quelque chose d’aussi épais. Je pensais que je serais perturbé par la distorsion visuelle, mais il n’y a rien eu, ni au niveau des reflets".
"Le plus étonnant a été le calme, on ne ressent aucun tremblement ni bruit et la voiture va très bien, comme si on était dans une voiture de luxe. Nous allons toutefois devoir nous pencher sur le refroidissement car l’air n’entre pas dans la voiture. Mais je tire mon chapeau à l’IndyCar, il y a des choses à améliorer mais ils ont fait un travail fantastique".
Le prototype que le quadruple champion d’IndyCar a testé comportait une prolongation sur les côtés du cockpit, de manière à éliminer l’effet latéral causé par l’absence de distorsion qui avait été ressenti durant les essais.
"C’était plus présent avant, lorsque la protection s’arrêtait sur les côtés et que cette différence rentrait dans notre vision périphérique. Cela semblait être un problème pour certains gars dans le simulateur, notamment lors des rapprochements avec le mur, où l’on ne percevait plus la largeur de la voiture ni notre proximité avec le mur".
"Heureusement, ils l’ont allongé sur les côtés et ont fait en sorte de régler ce problème. Il faut juste un peu de temps pour s’y habituer car les yeux doivent percevoir derrière cet obstacle" poursuit-il, avouant toutefois que cela était compensé par l’absence de tear-offs, les protections de visière à retirer.
"Je pense que ça peut être intéressant à tester sur les pistes routières et urbaines, avec la perception des virages, afin de voir s’il est facile de bien y rentrer ou si ça pose des problèmes. Mais il n’y en a pas pour le moment".