Sauber tient son premier point
Et ses deux voitures ont vu l’arrivée
Avec deux voitures à l’arrivée et un premier point au compteur, l’équipe Sauber peut être contente de son Grand Prix de Turquie.
Ce résultat vient confirmer les progrès observés à Barcelone et fait du bien au moral du team suisse.
« En regardant l’ensemble du week-end, il est clair que nous avons réussi à confirmer les progrès que nous avions vu à Barcelone. Bien sûr, nous avons eu de la chance, mais nos deux voitures sont à l’arrivée et nous avons finalement marqué un point au championnat », commentait Peter Sauber.
« Je suis très satisfait que nous ayons marqué un point ce week-end », ajoutait James Key. « Il est également satisfaisant d’avoir nos deux voitures à l’arrivée. »
Kamui Kobayashi a été l’un des premiers à repasser par les stands, en début de course, et cette stratégie s’est avérée payante pour le Japonais qui a rallié l’arrivée à la dixième place, malgré des pneus avant en bien mauvais état.
« Je suis très content que les deux voitures soient à l’arrivée et que nous ayons marqué notre premier point », confiait-il. « J’ai pris un bon départ, même si j’étais du côté sale de la piste, et le rythme de la voiture en début de course était bon. Notre stratégie n’était pas facile. La voiture était meilleure sur les pneus durs et nous avons choisi de faire un premier relais très court sur les tendres. Je me suis arrêté après dix tours et j’ai fait le reste de la course avec le même train de pneus. A la fin, je pouvais voir que le pneu avant droit était complètement usé. J’ai été très prudent, particulièrement dans le virage 8, c’est pour ça que je n’ai pas vraiment résisté à Adrian Sutil. »
Pedro de la Rosa a terminé sur les talons de son équipier, à la onzième place.
« J’avais beaucoup de sous-virage, en début de course, avec le plein d’essence. A mesure qu’elle s’allégeait, la voiture est devenue mieux équilibrée. Je me serais battu, en fin de course, si le pilote devant moi n’avait pas été mon équipier. Notre équipe avait désespérément besoin de voir ses deux voitures à l’arrivée et de marquer ce point. Ce n’était pas le moment d’attaquer et de risquer de tout perdre. Il valait mieux que ce point aille à l’un d’entre nous qu’à quelqu’un d’autre », expliquait l’Espagnol.