Sauber ne peut éviter la dernière ligne à Montréal
Le bonnet d’âne est pour les Suisses
C’est la soupe à la grimace chez Sauber. En manque de compétitivité tout au long du week-end, les deux monoplaces suisses n’ont pas fait de miracle en qualifications et partiront de la dernière ligne.
La seule satisfaction du samedi pour Marcus Ericsson ? Avoir évité la dernière place. Le Suédois ne s’étonne pourtant pas de ce résultat décevant…
« Ce fut un week-end difficile pour nous jusqu’à présent. Nous avons souffert du peu d’adhérence, en particulier hier. Nous avons pu faire quelques progrès en comprenant mieux les pneus, mais nous ne sommes évidemment pas assez rapides pour avoir le même rythme que nos concurrents. Le point positif, c’est que je me sens plus à l’aise dans la voiture aujourd’hui. Les changements que nous avons faits sur la voiture pourraient nous aider demain en conditions de course. »
Pascal Wehrlein s’est même fait une belle une frayeur en fin de Q1 puisqu’il est parti en tête-à-queue et a heurté de l’arrière le mur de pneus. Une nouvelle alerte pour le dos de l’Allemand, heureusement sans conséquence sur le plan physique.
« Le tête-à-queue dans les barrières, c’est de ma faute. Je suis allé trop à droite quand je freinais au virage 1 et j’ai fini sur l’herbe. Je suis vraiment désolé pour l’équipe, en particulier pour les mécaniciens, qui ont travaillé très dur depuis ma course à Monaco [Wehrlein avait fini dans les rails à cause de Jenson Button]. Ce samedi sera encore, pour eux, une longue journée de travail pour réparer tout ça. »
Wehrlein devra changer de boîte de vitesses et utiliser l’ancien aileron arrière demain, suite à cet accident.