Sauber n’a pas encore choisi ses pilotes 2014
Il faut d’abord assurer les finances de l’équipe
Il y a quelques semaines, il n’y avait aucun doute sur le fait que le jeune Russe Sergey Sirotkin allait devenir l’un des pilotes titulaires de l’équipe Sauber l’année prochaine, grâce à l’argent de ses partenaires financiers. Mais désormais, cette possibilité est moins évidente. Quelle est la vérité dans cette affaire ?
“Il n’y a aucun changement dans l’objectif que nous avons et qui est de le hisser en F1,” déclare Monisha Kaltenborn, la directrice de l’équipe Sauber. “Mais nous avons toujours dit qu’il ne fallait pas sous-estimer la difficulté pour lui d’obtenir une super licence. Les gens ont comparé Sergey à d’autres pilotes débutants, mais ce n’est pas correct, car il arrive dans ce sport en prenant un chemin très différent alors que les autres ont un palmarès. Nous n’avons aucune raison de nous presser. Notre plan initial était de commencer sa préparation dès la fin de la saison et ensuite, nous verrons comment cela se passera.”
Il y a donc la possibilité que Sergey Sirotkin ne soit pas pilote titulaire en 2014 ? “Cette possibilité a toujours existé, depuis le début. Nous aurons la flexibilité nécessaire,” affirme Kaltenborn.
Peut-on imaginer que Nico Hulkenberg reste une saison de plus chez Sauber ? “J’ai beaucoup d’imagination et je peux donc imaginer beaucoup de choses,” poursuit-elle.
Est-ce la décision de Nico Hulkenberg que Sauber attend ? “Il faut toujours être deux pour prendre une décision et personne ne peut forcer l’autre à prendre une décision dont il n’a pas envie. Nous devons d’abord assurer notre budget et ensuite prendre une décision sur nos pilotes pour la saison 2014. Pour être correct avec ceux qui ont des soutiens financiers, nous ne parlons qu’avec de très bons pilotes, car sinon ils ne seraient pas là où ils sont. Nous avons souvent été critiqué ces dernières années car nous avons pris des pilotes que l’on dit payants, mais c’est une erreur de dire ça. Lorsqu’ils sont performants, il n’y a plus aucune raison de les appeler comme ça, car finalement, ce sont leurs performances qui comptent,” ajoute Monisha Kaltenborn.