Sauber était trop lente en Russie
Vivement les évolutions de Barcelone
Pas de miracles pour Sauber aujourd’hui en Russie : Marcus Ericsson et Pascal Wehrlein ont pris les deux dernières places de la course, les 15e et 16e, derrière la McLaren de Vandoorne.
Les C36 à moteur Ferrari ne sont pas dans le coup, comme le confessent les deux pilotes à l’arrivée.
"Ce ne fut définitivement pas une course satisfaisante pour nous. En particulier en première partie de course après la voiture de sécurité. J’ai eu des problèmes avec l’équilibre de la voiture, les pneus n’étaient également pas dans la meilleure fenêtre d’exploitation, ce qui a donné que je n’ai pas pu suivre le rythme des voitures qui étaient devant moi," explique Marcus Ericsson.
"La deuxième partie de course a été ok, et j’ai même pu rattraper la voiture qui me devançait. En gros, nous avons surtout un problème avec l’équilibre de la voiture en course, et nous avons même fait un pas en arrière, si on compare avec le reste du week-end. Nous devons y regarder de plus près et comprendre ce que nous pouvons améliorer afin d’être plus compétitifs lors des prochaines courses."
"Nous savions déjà depuis les essais libres que cela n’allait pas être la piste sur laquelle nous allions réaliser notre course de l’année," regrette pour sa part Pascal Wehrlein.
"Je n’ai pas pu bien travailler sur les pneus pour la course, c’est pourquoi les temps au tour compétitifs m’ont manqué. De manière générale, je ne me suis pas senti bien dans la voiture durant ce week-end. A présent, nous devons regarder les données et analyser quelles sont les raisons de tout cela. J’espère que nous pourrons obtenir de meilleures performances lors de la prochaine course à Barcelone, où des évolutions sont prévues."
Monisha Kaltenborn conclut : "Compte tenu de l’ensemble du week-end, nous avons hélas craint ce genre d’issue pour la course. Malgré les circonstances et les limites de notre voiture, Marcus a montré un esprit combatif. Encore une fois il a prouvé sa force, celle de ne pas abandonner dans les moments difficiles – cela montre quel soutien important il représente pour l’équipe. Dommage qu’il n’ait pas pu dépasser la voiture qui était devant lui (la McLaren de Vandoorne)."
"Du côté de Pascal, nous devons examiner pourquoi il a rencontré pas mal de difficultés. Maintenant, nous devons faire une croix sur ce week-end et nous concentrer sur nos évolutions de Barcelone."