Sauber et les particularités de Monza
Des longues lignes droite et des chicanes...
Deux circuits mythiques en deux semaines, c’est le petit cadeau du calendrier avant la fin de saison en dehors du territoire européen. Après Spa-Francorchamps, c’est donc sur un autre monument de la vitesse que vont s’affronter les équipes à la fin de la semaine.
« Le Grand Prix d’Italie à Monza est un événement unique pour plusieurs raisons », présente James Key, le directeur technique de l’écurie Sauber. « Tout d’abord, c’est un circuit très vieux et célèbre avec une grande part de l’histoire du sport automobile derrière lui. Et c’est un endroit où toutes les équipes se rendent depuis de nombreuses années. Monza, c’est également l’une des plus grandes atmosphères de l’année avec un énorme soutien des fans ».
James Key poursuit les particularités techniques de ce circuit à nul autre pareil. « C’est de loin le circuit où il faut la plus faible force d’appui de la saison. Pour abaisser ces niveaux de façon optimale, vous devez réduire la portance négative, c’est pourquoi nous l’appelons piste à faible traînée. Monza, c’est un mélange de longues lignes droites avec deux chicanes. La première offre une opportunité de dépassement. Elle est suivie par la deuxième chicane et toute une gamme de virages assez rapides composée des deux Lesmo et d’Ascari. Vient ensuite un virage très délicat, la Parabolique, à la fin du tour, qui est très critique pour avoir la vitesse de pointe la plus haute possible dans la ligne droite des stands ».
« Bien que le tour soit assez simple, c’est assez technique, notamment avec le niveau d’appuis que vous utilisez », explique le directeur technique de l’équipe helvétique. « Vous avez besoin d’une voiture bien équilibrée pour passer les virages. Le freinage est aussi très important car la vitesse de pointe est de loin la plus élevée de l’année. Et vous devez freiner très fort avant les chicanes qui se passent à faible allure. En outre, les vibreurs jouent un rôle dans ces chicanes même si ces dernières années, on peut moins grimper dessus ».
Concernant les dépassements, James Key n’ose pas trop s’avancer. « On peut s’attendre à ce que les dépassements soient possibles à deux endroits », dit-il. « Mais nous ne savons pas encore dans quelle mesure le DRS sera utile dans un contexte à faibles appuis. Sur notre voiture, nous aurons un aileron avant modifié et un aileron arrière spécifique pour Monza ».