Sauber et Marussia roulent ce week-end à Sotchi
La piste est prête, mais il reste encore des finitions
Le circuit de Sotchi, qui a été confirmé par le Conseil Mondial de la FIA pour le Grand Prix de Russie le 5 octobre 2014, continue doucement ses préparatifs. Il accueillera ce week-end les équipes Sauber et Marussia pour une inauguration.
Situé au coeur du village des Jeux Olympiques d’Hiver 2014, le circuit accueille ce vendredi et samedi le ’Formula Sochi 2013’. Et même si les infrastructures ne sont pas toutes opérationnelles - les organisateurs estiment le circuit prêt à 80%, la piste peut accueillir les voitures.
« Nous sommes toujours très occupés. Même si la piste est prête pour la course de démonstration, il y a encore beaucoup de finitions. La pose de l’asphalte est terminée, c’est quelque chose d’important pour nous parce que les voitures vont pouvoir goûter à la piste pour la première fois avant le Grand Prix de Russie 2014 », a déclaré Oleg Zabara, le directeur général adjoint de Formula Sotchi, une division de la société Omega (chargée de la construction de la piste), à Al Jazeera.
Sauber et Marussia auront le privilège d’être les premières équipes à y rouler. Deux pilotes russes seront de la partie : Sergey Sirotkin, à deux doigts d’être titulaire en 2014 en Formule 1, et l’ancien pilote Renault et Caterham Vitaly Petrov.
La Russie, un pays inexpérimenté dans l’accueil du sport automobile
Oksana Kosachenko, la manager de Vitaly Petrov, pense que l’inexpérience de la Russie dans l’accueil de grands événements internationaux liés au sport automobile peut être un problème.
« Le développement du sport automobile en Russie est à un stade précoce. Nous n’avons pas d’expérience dans l’accueil des grandes compétitions internationales, donc le comité d’organisation est face à un mur de défis », dit-elle.
« L’un de ces défis, c’est le manque de personnel expérimenté dans le pays. Un Grand Prix de Formule 1 nécessite environ 600 commissaires de piste qui ont besoin d’être formés non seulement pour la course, mais aussi pour parler anglais. Et dans ce cas nous avons un gros problème car un très faible pourcentage de la population parle anglais. »
Enfin, l’autre problème auquel s’attendre est l’engouement généré par un Grand Prix de Formule 1 : le sport automobile n’est pas très populaire en Russie, et il ne faut probablement pas espérer une foule considérable pour la course inaugurale.