Sauber aura de grosses évolutions dès le test de Bahreïn
Kaltenborn fait le point
L’équipe Sauber a été l’une des plus actives en piste à Jerez, en parcourant 163 tours la semaine passée en Espagne. La concentration est maintenant sur les prochains essais de Bahreïn, où la C33 à moteur Ferrari évoluera déjà en profondeur.
"Nous sommes satisfaits de notre premier test," indique Monisha Kaltenborn, la directrice de Sauber.
"Notre voiture a été prête juste à temps et le fait que la C33 ait fonctionné dès le premier jour est un accomplissement remarquable de toute l’équipe. Nous voulions voir si tous les systèmes fonctionnaient, en priorité. Nous avons déjà atteint un bon niveau. L’autre chose importante était de collecter des données pour apporter des améliorations à la voiture rapidement."
Le plus gros problème semble se situer au niveau des nouveaux freins arrière, gérés par l’électronique. "Il n’y a pas que les pilotes qui n’en étaient pas satisfaits, les ingénieurs aussi. C’est un problème logiciel que nous avons pu améliorer au fil des jours mais il reste du chemin à faire. Nous pensons pouvoir résoudre cette faiblesse avec l’aide de Ferrari d’ici au prochain test."
A Bahreïn justement, la C33 aura déjà beaucoup changé. "C’est un package très important qui sera installé sur la voiture. Nous prévoyons d’avoir la plupart de nos nouvelles pièces prêtes à temps pour les essais de Bahreïn. Cela inclut de nouveaux ailerons avant et arrière, des déflecteurs de pontons différents ainsi que plusieurs autres éléments sur la voiture. D’autres pièces arriveront pour le deuxième test de Bahreïn."
Quels enseignements a tiré Kaltenborn des essais de Jerez ? "En termes de temps au tour, c’est très difficile de juger. Chaque équipe avait des programmes différents. Les pneus ont aussi été un facteur important, nos pilotes ont eu du mal à les faire chauffer. Et notre package aéro provisoire n’a pas aidé à générer de bons appuis. Mais tout cela ne nous a pas surpris, nous savions à quoi nous attendre."
Côté moteurs, "encore une fois c’est difficile de juger à ce stade. La seule chose possible à faire, c’est de classer les motoristes par nombre de tours couverts. La hiérarchie est alors claire : Mercedes, Ferrari et enfin Renault. Mais comparer les performances de leur moteur respectif est impossible. Certains cachent peut-être leurs atouts. Je suis sûre que tout va bouger encore d’ici Melbourne," conclut Kaltenborn.