Sans plus de tests, Pirelli aura du mal à améliorer ses pneus pluie selon Hülkenberg
D’où le psychodrame de Monza
L’expérience de Monza a une nouvelle fois jeté le discrédit sur les pneus maxi-pluie et intermédiaires développés par Pirelli.
En raison du manque d’évacuation des pneus, Charlie Whiting, le directeur de course, a reporté de 15 minutes en 15 minutes la reprise des qualifications en Lombardie.
Chez Renault, Nico Hulkenberg a trouvé « vraiment ennuyeux » ce procédé et appelle Pirelli à hausser son niveau de jeu. Mais le manufacturier milanais ne pourra pas vraiment progresser sans l’organisation de davantage d’essais pneumatiques, rappelle le pilote allemand.
« On mettait et on enlevait son casque aussi souvent qu’on montait et qu’on descendait des voitures. Quand il est devenu clair que le retard serait important, j’ai pensé faire quelque chose de mieux qu’attendre. Dormir, par exemple. »
« La pluie n’était pas si forte et il n’y avait pas vraiment beaucoup d’eau stagnante. Le problème, c’est que les pneus sont seulement conçus pour déplacer un certain nombre de litres d’eau. Autrement, l’aquaplaning est facile, et bien sûr, les pilotes ne le veulent pas. Charlie Whiting avait des options limitées. »
« Pour le futur, je pense que nous devrions continuer à travailler avec Pirelli pour améliorer la situation. Parce que par le passé, avec d’autres manufacturiers, nous pouvions toujours conduire dans ces conditions. »
« La seule chose, c’est qu’il n’y a pas toujours beaucoup de tests tout au long de l’année, donc certainement, peu de tests sur piste mouillée. Donc c’est difficile pour Pirelli de s’améliorer » reconnaît Nico Hulkenberg, qui accuse donc moins le manufacturier milanais que la FIA elle-même.