Sans les progrès de Sauber, Leclerc aurait trouvé ‘difficile’ d’être motivé

Il a réussi à se remettre en question après trois courses

Par Alexandre C.

22 décembre 2018 - 14:18
Sans les progrès de Sauber, Leclerc

Sur la grille, Sauber fait certainement partie des équipes ayant le plus progressé en cours d’année. A Melbourne et plus encore à Shanghai, les monoplaces blanches étaient largement distancées. Or, durant le dernier tiers de la saison, Sauber était parfois la 4e équipe la plus rapide, en signant régulièrement des Q3.

Ce progrès, imputable à la réorganisation du département aérodynamique par Frédéric Vasseur et Simone Resta, a eu des conséquences positives sur le moral des pilotes également, comme l’a confirmé Charles Leclerc, le futur pilote Ferrari.

« La saison aurait pu être très difficile mentalement bien sûr, si ma voiture comme moi-même étions restés au même niveau qu’en début de saison. Mais pour moi, c’est devenu beaucoup plus intéressant une fois que nous avons commencé à réévaluer la voiture et moi-même en tant que pilote. »

« Me battre pour les points, et des choses comme ça, m’a donné beaucoup de motivation, mais je crois que si vous êtes dans la même position que nous durant les premières courses durant toute l’année, alors, trouver la motivation est assez difficile. »

Charles Leclerc avait connu un début de saison laborieux, avant de davantage écouter les retours techniques de son écurie. Il réussit à briller dès Bakou, avec une 6e place inespérée.

« Rien n’est jamais facile ! Mais oui, définitivement, j’ai énormément appris lors des trois premières courses. J’ai travaillé extrêmement dur durant ces trois premières courses, juste pour comprendre et identifier mes faiblesses, ce qui n’allait juste pas bien, et après ces trois courses, nous avons finalement compris ce qu’il fallait faire avec l’équipe, et nous avons fait un grand pas en avant. Par la suite, nous avons été assez solides en fait. »

Le Monégasque a ainsi accepté de remettre en question son pilotage, sa vision de la F1. Qu’est-ce qui lui aura posé le plus de difficultés ?

« Il fallait surtout que je m’habitue au paddock, aux choses qu’il nous faut faire au-delà du pilotage. Je ne m’y attendais pas en début d’année. Toutes ces choses sont des petits détails, mais cela fait une grande différence. Et il fallait aussi trouver le moyen de travailler avec tant de personnes… Auparavant, en F2, vous parliez seulement à votre ingénieur, et c’était tout. Toutes ces choses m’ont un peu changé. »

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