S’il n’est pas chez Williams, Kubica vise un poste de réserviste chez Ferrari
Mais la situation se complique aussi pour Sirotkin
Robert Kubica réfléchit à plusieurs options pour 2019, et surtout à ce qu’il fera s’il n’obtient pas le volant Williams, qu’il convoite aux côtés de plusieurs pilotes. Il s’est notamment placé plus haut sur la liste de Williams après avoir visité les bureaux de la compagnie pétrolière polonaise PKN Orlen, afin qu’elle devienne son soutien financier.
"Les gens pensent que c’est de l’argent pour moi, mais ça ne l’est pas. C’est pour que la Pologne soit représentée à un niveau international en tant que pays" a-t-il assuré.
Le volant Williams est convoité par plusieurs pilotes, notamment Esteban Ocon, qui est la solution favorite de Claire Williams si le budget de l’équipe est sain, indépendamment de l’argent amené par le deuxième pilote.
Parmi les concurrents au Français et au Polonais à ce baquet, on trouvait principalement deux pilotes Russes, Sergey Sirotkin et Artem Markelov. Le père de ce dernier, qui est aussi son principal soutien financier, a des soucis avec la justice, et le nom du pilote de F2 n’a plus vraiment été cité depuis que l’affaire est sortie.
Pour Sergey Sirotkin, qui fait une première saison très honorable chez Williams, la situation pourrait bien se compliquer puisque le directeur de SMP, Boris Rotenborg, aurait vu ses avoirs financiers gelés en Europe du fait de ses liens avec Vladimir Poutine, et la situation pourrait bien se compliquer puisqu’il a lui-même attaqué les banques qui ont gelé ses actifs. Dès lors, la situation pourrait évoluer très lentement et priver Sirotkin d’un contrat en 2019.
Si Ocon est finalement choisi chez Williams, Kubica pourrait tenter sa chance dans un rôle de troisième pilote chez Ferrari, laissé vacant par Antonio Giovinazzi et Daniil Kvyat, qui sont partis respectivement vers un poste de titulaire chez Sauber et Toro Rosso.
Kubica avait signé un contrat pour 2012 avec la Scuderia et admet qu’avoir manqué cela à cause de son accident de février 2011, qui l’a tenu éloigner de la compétition pendant plusieurs années, "c’était difficile, en plus de mes blessures, il y avait la douleur supplémentaire de penser que j’aurais pu courir pour Ferrari."