Rosberg ne se plaint pas de la direction prise par la F1

C’est dans l’air du temps

Par D. Thys

2 février 2014 - 15:14
Rosberg ne se plaint pas de la (…)

La nouvelle F1 plaît-elle aux pilotes ? Elle ne plaît pas à tout le monde, mais Nico Risberg se dit que c’est la direction que notre monde a prise et il va donc prendre la même direction que tout le monde sans se plaindre.

“C’est un nouveau défi, une nouvelle page qui s’ouvre pour la F1, c’est très compliqué,” commente Nico Rosberg. “J’ai réussi à beaucoup rouler lorsque je suis monté dans la voiture la deuxième journée des essais de Jerez. Mais tout vous dire, j’ai dû me battre dans le cockpit. Les pneus ne montaient pas à la bonne température et nous étions très lents, nous étions proches des chronos faits par les GP2. Il faut donc ajuster certaines choses et c’est grâce au travail que nous allons y arriver. Selon moi, cette saison sera très intéressante. Cela deviendra une science de savoir où dépasser et quand économiser de l’essence pour être en bonne position sous le drapeau à damier.”

Les monoplaces de F1 sont plus lentes cette année ? “J’aurais aimé qu’elles soient plus rapides que l’année passée, mais ce ne sera pas le cas. C’est l’inconvénient de cette saison 2014.”

Celui qui gagnera cette année sera-t-il celui qui aura l’intelligence d’être assez lent ? “Cela pourrait jouer un rôle,” confirme Nico Rosberg. Un pilote de course a bien sûr toujours l’envie de rouler le pied au plancher, mais il devra aussi tirer le meilleur de la nouvelle situation. Il faut aussi préciser que nous n’étions plus le pied au plancher depuis quelques années. La dernière fois que nous avons pu le faire, je crois que c’était en 2006, nous avons donc l’habitude de faire attention à ceci ou à cela. Ce que nous avons aujourd’hui en F1 est le reflet de la direction qu’a prise notre monde. Nous devons tous y réfléchir, c’est un sport mais nous devons avoir tout cela à l’esprit. Lorsque je fais 100 tours aujourd’hui, je consomme probablement 30% de moins en essence que l’année passée. C’est donc une bonne chose.”

La F1 a-t-elle besoin de gens plus intelligents aujourd’hui ? “Qui peut le savoir ? Nous ne sommes qu’au début de cette aventure. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce que nous avons aujourd’hui est très compliqué et que je dois bien avouer que moi-même je ne comprends pas tout.”

Lewis Hamilton et Nico Rosberg semblent être les meilleurs amis du monde, mais que se passerait-il s’ils devaient se battre l’un contre l’autre pour le titre mondial ?

“Il y a un grand malentendu, nous ne nous faisons pas des politesses. Nous avons de bonnes relations, mais nous nous poussons l’un l’autre aux limites, mais jusqu’à présent, cela fonctionne bien pour l’équipe,” ajoute Nico Rosberg.

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