Rosberg frustré par la fiabilité de la W02
L’Allemand n’a pas été épargné
Les jours se suivent et se ressemblent pour Nico Rosberg, décidément très frustré par la fiabilité aléatoire de sa nouvelle monture. Après avoir connu des problèmes avec l’aileron arrière ajustable, la boîte de vitesses et un capteur jeudi, c’est une inquiétude sur le moteur qui a perturbé son programme d’hier à Jerez.
La frustration serait peut-être moins grande si Schumacher n’avait pas été épargné de son côté par les problèmes, puisque le septuple champion du monde a pu rouler deux jours de suite en effectuant plus de 110 tours à chaque fois. Hier, Rosberg a dû se contenter de 45 tours au total alors que le souci sur le V8 Mercedes est apparu après 18 tours à peine.
"Ce n’est pas vraiment mieux que jeudi pour moi. Cette journée a été un peu difficile, avec le changement du moteur par précaution pour que l’on soit sûr de pouvoir rouler un peu dans l’après-midi. Chaque tour nous aide à apprendre beaucoup mais je n’ai pas pu rouler autant que je le souhaiterais. La courbe de progression est rude et il nous reste beaucoup de travail. Avec les développements à venir, je suis tout de même confiant que l’on continuera à progresser," confiait Rosberg avant de quitter Jerez.
Ross Brawn a confirmé que la fiabilité faisait défaut pour le moment. "Ces quatre jours à Jerez ont été très utiles mais cela ne s’est pas déroulé sans accrocs. On a eu une bonne fiabilité pendant deux jours (avec Schumacher au volant), qui nous a permis de cumuler beaucoup de kilomètres, cependant il y a de vrais problèmes à résoudre avant les deux prochaines séances d’essais. Le point positif c’est que Michael et Nico continuent à bien se sentir dans la voiture. Notre priorité reste la fiabilité, de comprendre les pneus et le KERS, tout en continuant à pousser simultanément avec les développements."