Rosberg : Je veux mettre le maximum de pression sur Lewis

"La situation est intense entre nous"

Par Franck Drui

23 novembre 2014 - 09:23
Rosberg : Je veux mettre le maximum de

Tout est bon pour remporter un championnat du monde et Nico Rosberg sait que la psychologie en fait partie. Et il faut certainement compter sur ces facteurs extérieurs pour l’Allemand, qui, sur le papier, n’est pas maître de son destin, même s’il remporte la course aujourd’hui.

"J’ai une grande chance, une grande opportunité d’avoir le titre et je vais essayer de la saisir des deux mains," dit-il.

"La situation est intense entre nous, c’est vrai mais c’est aussi un grand moment. Lewis a tout à perdre et j’ai tout à gagner. Alors c’est certain, la pression est sur lui. Cela fait donc partie de mes chances. Et je vais donc lui mettre un maximum de pression pour qu’il fasse, peut-être, une faute. Comme au Brésil. Là-bas il a poussé au-delà des limites."

Hamilton a aussi manqué la pole hier. Est-ce dû à la pression ?

"Je ne sais pas mais cela lui ajoute de la pression. Il a fait pas mal de petites erreurs ces derniers temps et cela me donne de l’espoir. Ce sont de petits signes."

Rosberg admet avoir étudié des choses pour la course.

"Sur ce circuit, c’est impossible de doubler ou presque. Alors si quelqu’un se glisse entre moi et lui. Une Williams ne peut être dépassée ici sur la piste, uniquement dans les stands. Elle est trop rapide en ligne droite. Et en essais j’ai essayé de passer une Ferrari, une voiture qui va moins vite qu’une Williams, et c’était impossible. Alors c’est une de mes chances. Et l’autre c’est qu’il fasse une erreur. Qui sait ?"

S’il part en tête, peut-il ralentir Lewis pour donner à une Williams une chance de passer Hamilton ? "Je ne peux répondre à cette question, cela touche des accords en interne."

"Je veux simplement augmenter la pression sur lui, qu’elle reste élevée. Au Brésil, cela a fonctionné en partie mais il a pu reprendre la course. Son erreur est peut-être encore dans son esprit."

Rosberg a aussi pris conseil auprès de son père Keke, champion du monde en 1982.

"Nous avons discuté de ce week-end ensemble. Il m’a donné ses conseils et je vais essayer de les appliquer si je pense que cela peut m’aider."

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