Rod Nelson compare les circuits de Bahreïn et Barcelone

Le directeur des essais chez Williams, Rod Nelson, a relevé quelques problèmes lorsque les tests sont faits à Barcelone durant l’hiver. Mais cela permet tout de même de faire de bons essais.

"Lorsque la nuit est sans nuage et qu’il fait froid dans la matinée, vous faîtes face à des problèmes que vous ne rencontrez habituellement pas sur un circuit, à l’exception peut-être de Spa et Silverstone," explique-t-il. "Il faut donc préparer la voiture différemment et il vous faut peut-être mieux faire vos essais aérodynamiques le matin lorsqu’il fait très froid. Et lorsque la température monte, vous pouvez démarrer le travail sur le châssis."

Si Barcelone n’est pas toujours idéal, Bahreïn ne l’était pas non plus l’année dernière, comme l’explique Nelson.

"Nous avons eu un hiver très productif à Bahreïn l’an passé, c’est sûr. Les pneus étaient davantage dans leur fenêtre d’utilisation. Lorsque vous sortez du garage le matin et que la nuit n’a pas amené trop de sable sur la piste, vous pouvez pratiquez de bons essais sur le châssis."

"Il y a aussi des défauts. Il y a beaucoup de vent ici. C’est en plein milieu du Golfe il y a donc beaucoup de sable. L’air est très sec et cela affecte les moteurs. Il est de plus certainement plus difficile de réagir face à un problème lorsque vous êtes à Bahreïn et donc à 7 heures et demi de vol de votre usine plutôt qu’à une heure et demi. Il est plus coûteux de faire des essais à Bahreïn, de loin. Il y a donc des plus et des moins."