Ricciardo tire un bilan très mitigé des 4 premiers Grands Prix
Très bon en Chine... et c’est tout
Après avoir signé le meilleur résultat de sa carrière en Chine, Daniel Ricciardo est brutalement retombé sur le plancher des vaches à Bahreïn à cause d’une Toro Rosso STR8 qui n’était pas au meilleur de sa forme.
"Que puis-je dire ? Cette course a juste été terrible et je ne sais pas pourquoi. C’est quelque chose que nous devons essayer de comprendre. Même si nous prenons en compte le fait que le circuit était différent et que les pneus l’étaient aussi, ce n’est pas normal qu’une voiture change autant en l’espace d’une semaine, d’autant plus que nous ne l’avons pas du tout modifiée," se lamente l’Australien.
"La lecture des résultats de cette course est assez triste. J’ai été le plus lent en course à huit dixième du meilleur temps de l’une des deux Marussia et à l’arrivée, je n’ai que neuf secondes d’avance sur l’une des Caterham. Étant donné que je n’ai pas oublié comment piloter une monoplace de F1 au cours des sept derniers jours, il y a donc quelque chose qui ne fonctionne pas sur la voiture. Il doit s’agir d’un problème important, mais peut-être pas facile à identifier."
Ricciardo essaye toutefois de dédramatiser la situation.
"Je pense que c’est un circuit qui ne nous convenait pas. La semaine précédente en Chine, nous avions décroché un très bon résultat et il est toujours difficile de répéter une telle performance. A Bahreïn, nous n’étions pas très compétitifs le vendredi, mais cela n’avait rien à voir avec notre prestation en course. En qualification, cela s’est passé pas trop mal ; ce n’était pas génial, mais c’était acceptable. On se dit bien sûr que tout peut arriver en course le dimanche, mais nous n’avons jamais espéré y être compétitifs."
"Mon ingénieur m’a souvent dit de continuer à pousser, mais il ne m’a jamais dit que j’avais fait un bon tour ou que j’avais un bon rythme. Dans ces moments, on se sent un peu seul en course ! Je suis toutefois persuadé que tout le monde a une envie aussi grande que la mienne de surmonter nos problèmes. On peut avoir de mauvais week-ends en sport automobile, mais le plus important est de surmonter ses problèmes. Je crois que ce sera notre objectif au cours des prochaines semaines."
Le bilan est donc très mitigé après 4 courses outre-mer . "Nous n’avons pas vraiment trouvé notre voie. La Chine a été super mais pas les trois autres courses. C’est un peu difficile de juger alors je préfère regarder de l’avant. A Barcelone, nous aurons des évolutions sur la voiture. Avant le Grand Prix, j’aurai l’opportunité de les tester sur des essais en ligne droite, toujours en Espagne."