Ricciardo demande moins d’appuis et plus d’adhérence mécanique
A l’opposé de son équipe
Alors que Red Bull a poussé pour que le jeu de règles 2017 favorise l’aérodynamique et de meilleurs appuis afin que les monoplaces gagnent 5 à 6 secondes au tour, leur pilote Daniel Ricciardo s’est dissocié de cette vision et a réclamé le contraire.
"Je pense que nous avons besoin d’avoir plus d’adhérence mécanique de la part des pneus. C’est comme cela que j’agirais si c’était de mon ressort," confie l’Australien.
"L’aérodynamique, c’est bien, mais le problème est ce flux d’air engendré derrière la monoplace et qui ne permet pas à une autre voiture de la suivre de trop près. En jouant sur le grip des pneus, et même s’ils sont plus larges, le flux d’air est loin d’être aussi perturbé."
En concertation avec les équipes, la FIA a finalement choisi une solution intermédiaire, proposée par McLaren, ce qui satisfait Ricciardo. L’Australien est aussi heureux de voir que la FIA demandera à Pirelli de produire également des pneus qui se dégradent beaucoup moins.
"Je suis ravi, pour moi et pour les autres. C’est que nous souhaitions : pouvoir attaquer tout le temps."
"Avec ces pneus qui se dégradaient rapidement, la Formule 1 était devenue moins exigeante physiquement. C’est ce qui a d’ailleurs aidé les derniers jeunes pilotes à faire une transition facilement entre leurs anciennes catégories et la F1. Ce n’était pas comme ça avant. Je ne veux rien enlever à leur talent mais la F1 doit être un peu plus intimidante en tant que catégorie reine du sport automobile."