Retard en vue pour le nouveau paddock du GP du Canada ?
Aucun appel d’offres n’a encore été lancé
La ville de Montréal a reconnu que le timing était serré pour réussir à fournir de nouveaux garages et un nouveau paddock à temps pour le Grand Prix du Canada en 2017, comme elle s’y était engagée lors de la signature d’un nouveau contrat avec Bernie Ecclestone.
Si la course est bien gérée par une société privée, Octane, c’est bien la ville qui s’est engagée à faire les travaux nécessaires pour remettre aux normes de la F1 des installations vétustes et peu spacieuses.
Pierre Desrochers, président du comité exécutif de la Ville, explique au journal québécois La Presse que "il est certain que l’échéancier se resserre, mais nous travaillons toujours en fonction de cet objectif de 2017. À ce stade-ci, c’est notre objectif de le faire. Nous travaillons avec les partenaires, le niveau de discussions est bon. Nous savons tous que plus les jours avancent, plus il y a des délais à respecter."
La Presse rapporte ainsi qu’aucun appel d’offres n’a encore été lancé au sujet des travaux, évalués à 32,6 millions de dollars.
Et si les paddocks ne sont pas prêts comme prévu en 2017, Ecclestone exigera-t-il des compensations ? "On n’en est pas là !" répond Desrochers.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, relativise aussi le retard qui a été pris. "De toute façon, les travaux allaient se faire après le Grand Prix de 2016. On a déjà la conception."
"Nous sommes toujours dans la phase de conception et de réalisation des paddocks. Les discussions se poursuivent avec les partenaires quant aux besoins et à la possibilité de répondre à tous ces besoins," ajoute François Cartier, directeur des communications du parc qui accueille le circuit.