Renault pense avoir résolu les principaux problèmes

Il y a encore beaucoup de travail

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19 février 2014 - 18:47
Renault pense avoir résolu les (…)

La première journée d’essais à Bahrein a permis à Renault de constater que les gros problèmes rencontrés à Jerez n’étaient plus d’actualité, et le motoriste français veut désormais travailler sur ces bases saines. Les blocs propulseurs au losange avaient recontré de nombreux soucis lors des quatre journées disputées à Jerez, notamment au niveau des batteries, ce qui avait limité considérablement les kilomètres parcourus par les équipes qui en sont équipées.

En dépit des problèmes rencontrés aujourd’hui par trois des quatre équipes motorisées par Renault, Rémi Taffin est persuadé que le travail effectué depuis les essais catastrophiques de Jerez a porté ses fruits et que ses ingénieurs ont fait de gros progrès.

"Nous pouvons clairement dire aujourd’hui que nous sommes en mesure d’exploiter notre bloc propulseur comme nous le souhaitons" assure Taffin. "Nous ne sommes pas encore au niveau que nous voulons mais au moins nous avons de bonnes bases de travail. Dès demain nous apporterons des améliorations et ce sera comme ça jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Nous sommes heureux de ce côté mais nous avons eu des problèmes qui sont encore à étudier".

"Quand nous roulerons nous aurons d’autres soucis, bien qu’ils ne seront pas aussi importants que ceux rencontrés il y a deux semaines, mais il faudra encore les résoudre. C’est pourquoi nous verrons des voitures rouler et d’autres non, certaines moins et d’autres plus. Nous sommes encore en train de nous remettre de nos problèmes" avouait Taffin après la journée.

L’ingénieur français a également voulu réagir aux propos d’Adrian Newey en début de semaine qui assurait que le moteur Renault nécessitait un important refroidissement.

"Je ne pense pas que nous soyons si mal, pour être honnête. Nous faisons de notre mieux. En regardant ça d’une autre manière, nous n’avons pas eu de problème de surchauffe ici. Evidemment il ne fait pas si chaud mais nous pouvons mettre ça en rapport avec d’autres courses et nous ne sommes pas en mauvaise forme. Nous sommes assez satisfaits de ce côté".

La FIA exige que les moteurs soient homologués à la fin du mois de février, soit dans neuf jours. Un timing serré pour finaliser et valider le moteur, mais Taffin est persuadé que Renault pourra atteindre ce but : "Si je disais que tout est résolu, je serais en train de mentir, mais je pense qu’à la fin du mois nous aurons une spécification moteur satisfaisante à emmener à Melbourne" conclut-il.

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