Renault nous explique la pression des pneumatiques
Comment les choisir ?
Comment l’équipe détermine la pression des pneus ?
Il y a plusieurs facteurs, d’une part à cause des spécificités de chaque circuit mais aussi suivant le pilote. Nous devons respecter une pression minimale et ce pour des raisons de sécurité (minima dicté par Bridgestone). Nous ne pouvons donc pas abaisser trop les pressions, la charge s’alourdirait sur les pneus et ils se dégraderaient.
Quelle est donc la marche à suivre ?
Ce qu’il faut avoir en tête : plus basses sont les pressions, plus grande est l’adhérence mais plus grande sera l’instabilité. Sur une piste comme à Monaco, il n’y a pas réellement de virage à haute vitesse, nous sommes tentés d’abaisser au maximum les pressions. A l’inverse, sur des pistes comme à Suzuka ou Silverstone, avec de nombreux changements de direction, vous avez besoin de beaucoup de pression pour que la monoplace soit stable et maniable durablement.
Est-ce que Vitaly et Robert ont les mêmes préférences ?
Pas vraiment. Robert aurait tendance à préférer un peu moins de pression… Cela se joue à quelques dixièmes de bar, c’est aussi précis que cela…
Les pressions varient-elles en fonction des compositions de pneus ?
En effet, elles peuvent. Avec les pneus les plus tendres, nous aurons tendance à mettre un peu plus de pression. Avec les pneus plus durs, nous mettons aussi un peu plus de pression en qualifications, de manière à ce qu’ils chauffent plus rapidement et qu’ils travaillent mieux ensemble.
Est-ce que les pressions changent d’année en année sur chaque course ?
La composition et la construction des pneus ont varié cette année. Les pneus avant sont plus étroits, nous avons donc tendance à mettre plus de pression à l’avant que les années précédentes.
Source : blog de Renault F1