Renault hésite toujours entre Lotus et Force India
Lopez lui est très clair
Des rumeurs indiquent à Singapour que le rachat de Lotus par Renault serait presque fait mais Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault F1, indique que ce n’est pas encore le cas.
Même si Renault a signé une lettre d’intention de rachat, ce qui a permis de sauver Lotus d’une mise en administration judiciaire, le Français indique que le document n’est en rien une confirmation définitive.
"Les discussions sont toujours en cours, notamment avec Bernie Ecclestone. Mais tout reste ouvert. Lotus est notre premier choix mais nous avons d’autres options, y compris Force India," déclare Abiteboul.
Il précise que Ghosn veut attendre jusqu’à la fin du mois avant de prendre une décision et ne se laissera pas influencer par les ennuis judiciaires actuels de Lotus.
De son côté, Gérard Lopez ne cache plus son envie de voir Renault racheter son équipe.
"Tout le monde sait qu’il y a des pourparlers, rien n’est fait. Il y a quand même des avancées positives. J’ai envie que ça marche. Je le dis depuis que je suis arrivé, une équipe indépendante qui veut faire de la performance, c’est compliqué. Renault/Nissan, ce sont des gens qui ont de l’expérience, qui sont compétitifs, et ça deviendrait quelque chose d’intéressant," dit-il à Canal +.
Renault est-elle la seule solution pour sauver Lotus ? Non selon Lopez mais il sous entend que la performance de l’équipe serait nettement compromise.
"Il y a d’autres choix qui seraient moins intéressants pour l’avenir. Après, s’il faut faire des choix différents en termes de performance ou autre, il faudra les faire. Mais aujourd’hui, le sujet est ailleurs, avec Renault et on va essayer de le faire avancer ce sujet-là," ajoute Lopez.
En parallèle, Red Bull confirme des négociations avec Volkswagen.
"Nous avons négocié différentes choses avec eux, pendant plus de 7 ans, mais il n’y a toujours rien à dire sur le sujet F1. Mais c’est vrai que cela pourrait avancer dans les 2 prochaines semaines. Nous allons régler notre situation," indique Helmut Marko.