Renault explique ses problèmes de production
Une histoire d’infrastructures
L’équipe Renault nourrit des ambitions de titre mondial et adapte ses infrastructures en conséquence. Cyril Abiteboul, directeur de l’équipe, explique que le manque d’infrastructures a de vraies répercussions négatives sur le développement de l’équipe.
"Je pense que nous avons du mal l’hiver à produire une voiture qui soit à la hauteur de nos attentes pour le début de saison et il y a une raison à ça, mais je suis sûr que nous pourrons aussi progresser dans ce domaine dans les prochaines années" explique Cyril Abiteboul.
"Les investissements et l’extension de nos infrastructures sont faits, nous avons bouclé la partie dédiée à l’ingénierie et au design et nous faisons celle de l’électronique avant de passer à la production."
"Nous sommes nettement en retard en termes de production et nous avons des difficultés à développer une voiture qui soit immédiatement au niveau de nos attentes. L’une des raisons à cela se situe au niveau de nos infrastructures de production, nous sommes plus lents."
"Le problème est que nous devons produire une voiture avec ce niveau de sophistication, et il faut un modèle très intégré, pas comme ceux de Force India ou Haas, qui, sans vouloir prêter à controverse, est un modèle différent. Notre choix est de devenir une équipe de pointe, et il nous faut un développement intégré, ce qui nécessite du temps pour construire de l’espace, des infrastructures et de quoi accueillir du monde. Ce sera d’ailleurs notre prochaine étape."
Il admet toutefois que Renault est en train de travailler sur ses infrastructures, de sorte à pouvoir être plus efficace sur la production : "Actuellement, nous sommes concentrés sur l’ingénierie, comme l’aéro, la performance de notre voiture, le simulateur, tout cela est fait ou va l’être. Nous allons ensuite nous atteler à l’unité de production afin de réduire les temps de production pour atteindre nos ambitions, surtout compte tenu de la complexité des monoplaces modernes de F1."