Renault admet une approche conservatrice pour son V6
Des compromis nécessaires
Le mot clé de ce début d’année chez les uns et les autres est fiabilité. C’est aussi le cas chez Renault, l’un des trois motoristes qui a dû concevoir un V6 turbo et des systèmes hybrides ERS pour cette saison.
Rob White, directeur technique du constructeur français, admet que Renault a pris une approche conservatrice.
"Il y a d’autres priorités dans les décisions (quand vous concevez un nouveau moteur), des compromis et des choix à faire sans avoir toutes les informations que vous voudriez. C’est une autre approche pour la gestion des risques qui impose d’être plus conservateur que la normale. Et à l’heure actuelle, nous ne savons toujours pas si ces choix sont les bons ou les mauvais," explique-t-il à Autosport.
Évidemment Renault a encore un mois pour faire des changements, les moteurs devant être gelés à la fin février pour la saison (sauf problème de fiabilité évident).
"Nous serons en configuration de test, proche de celle de la première course mais pas exactement la même. Il y a du travail en cours, des choses qui arriveront entre le premier test et la première course. Il y a aussi des pièces qui ne peuvent être que validées sur la voiture."
La priorité est maintenant de préparer la saison.
"Nous avons surmonté de nombreuses choses mais nous n’avons pas fait tout ce que nous aurions voulu faire dans l’idéal. Mais il arrive un moment où il faut passer du mode "j’en fais un maximum" au mode "j’en apprends un maximum", avant le premier rendez-vous qui compte : Melbourne."