Renault F1 n’a pas fait de miracle en qualification à Monaco
Magnussen et Palmer sont loin
Le difficile Grand Prix de Monaco de Renault F1 s’est poursuivi en qualifications aujourd’hui. Après avoir touché le rail en matinée lors des EL3, Jolyon Palmer s’est classé dix-huitième de Q1. Kevin Magnussen a atteint Q2, mais son effort en 1’16’’058 ne lui offrait que la seizième place sur la grille.
"Ce n’est pas génial d’être seizième. C’est à peu près où nous nous situons depuis le début de l’année mais nous espérions faire mieux ici. Le risque d’accident est toujours grand à Monaco, et la pluie sera peut-être présente, donc tout peut arriver demain," explique Kevin Magnussen, qui échappe à une pénalité après avoir légèrement grillé un feu rouge lors des qualifications.
Jolyon Palmer ajoute : "C’était une session difficile, mais nous sommes finalement là à nos places habituelles. C’est formidable de piloter ici et je voulais vraiment atteindre Q2, mais nous n’avions tout simplement pas le rythme. La course sera longue et j’espère que de gros orages pimenteront le peloton afin de pouvoir remonter et obtenir quelques points. Sans cela, il est extrêmement difficile de dépasser à Monaco dans des conditions normales."
Alan Permane, Directeur des Opérations Piste, sait que le potentiel est plus important que cela.
"Kevin est entré en Q2, ce qui est évidemment positif, et pour sa première qualification à Monaco, Jolyon a réalisé une bonne prestation. Nous savons qu’il est particulièrement difficile de maîtriser le circuit de Monaco, mais il est vrai aussi que nous aurions aimé être plus haut sur la grille."
"Pour la course de demain, si les conditions sont sèches et sans incident, il sera alors très difficile de remonter dans le peloton. La dégradation des pneumatiques y est très faible, mais nous avons alors plus de flexibilité pour les changements de pneus. Une météo humide ou des incidents en piste peuvent ajouter de nouvelles variables, mais quoiqu’il arrive, nous attaquerons autant que possible."