Renault F1 commence à déranger les grandes équipes
Et cela satisfait Cyril Abiteboul
Cyril Abiteboul estime que c’est une bonne chose que Renault commence à "déranger" les autres équipes.
Le directeur de Renault F1 est revenu pour RMC sur les controverses récentes dans lesquelles son équipe est engagée : l’aileron arrière soufflé par l’échappement et le recrutement de l’ancien directeur technique de la FIA, Marcin Budkowski.
"Il n’y a rien de pire que l’ignorance, et que de passer inaperçu dans un sport où, quand on commence à être critiqué, c’est que l’on commence à déranger," déclare Abiteboul.
"Je pense que l’on ne dérange pas encore mais on commence à inquiéter. Donc je suis satisfait, ça veut dire qu’on commence à mettre les ingrédients pour venir bouleverser l’ordre établi."
"L’establishment, c’est quelque chose qui a la peau dure en Formule 1. On est une écurie un peu bizarre, française dans un milieu très britannique. Une écurie associée à une marque grand public, populaire au sens noble du terme, dans un univers de marques premium."
A sa grande époque, "Renault a toujours un peu dérangé," rappelle le Français.
"Déjà, en 2005, on avait une innovation avec les "mass damper", que tout le monde a cherché à interdire pour nous empêcher de gagner le championnat (malgré tout remporté par l’écurie française avec Fernando Alonso). Donc, je pense qu’historiquement, on a toujours perturbé le jeu établi. Si on s’y remet, ça veut dire qu’on est sur la bonne voie."