Renault F1 a de nombreuses évolutions à tester à Bakou
Aéro, châssis et refroidissement au programme
Le directeur technique de Renault F1, Nick Chester, veut bâtir sur la spirale positive des points à Montréal et des évolutions de la R.S.17 qui ne cessent de tirer l’écurie d’Enstone vers l’avant.
Pour cela, de nouvelles évolutions apparaitront pour Bakou, du côté de l’aérodynamique comme du châssis.
"Nous avons quelques améliorations, dont certaines sur la carrosserie. Nous devons essayer d’autres composants sur la suspension pour améliorer le comportement, mais aussi une évolution du système de refroidissement pour gagner un peu en performances. Ce que nous avons appris du Canada sera utile à Bakou, notamment sur les gros freinages," explique Chester.
Ce qui est certain c’est qu’il ne sera pas facile d’évaluer ces nouveautés sur un circuit aussi complexe que Bakou.
"C’était difficile l’an passé pour l’inauguration du circuit. Il existe une section inspirée de Monaco, mais elle est entourée de longues lignes droites. C’est un peu bosselé, ce qui corse les réglages et le pilotage. Avec les fortes décélérations menant à des virages aux entrées serrées, une bonne stabilité au freinage est requise. Ce tracé est un subtil mélange qui nécessite probablement trois monoplaces différentes : une pour chaque secteur !"
En parallèle, Renault F1 a entamé le programme 2018, en attendant l’arrivée de Peter Machin dans deux semaines, le n°2 de l’aéro de Red Bull.
"Nous avons déjà des designers dédiés à la voiture de 2018," révèle Chester. "Nous sommes toujours au travail sur le développement du modèle actuel et nous avons encore des choses prévues."
"En commençant à développer la monoplace 2018 en soufflerie, nous pourrions tenter d’apporter des éléments sur la R.S.17. Plus l’année avance, moins on dispose de concepteurs puisque l’attention se porte progressivement sur la saison suivante. Dans l’ombre, nous travaillons également d’arrache-pied à Enstone pour augmenter notre potentiel grâce à des mises à niveau touchant plusieurs départements."
Renault F1 peut compte désormais sur une nouvelle salle des opérations, à Enstone. Celle-ci tourne désormais à plein régime, et soutient l’équipe de course présente sur le circuit.
"Depuis sa mise en service pour l’Espagne, la salle des opérations est vraiment utile. Elle nous aide beaucoup à comprendre la performance de la voiture et les réglages après les séances d’essais. Monaco en était un bon exemple après notre jeudi compliqué. Nous y avons fait de grands progrès en y tenant des réunions menant à des changements, la résolution des problèmes et la découverte d’améliorations."