Red Bull veut un moyen fiable de mesurer le débit d’essence

La solution actuelle n’est pas satisfaisante

Par Franck Drui

26 mars 2014 - 14:00
Red Bull veut un moyen fiable de (…)

Il y a encore deux Grands Prix à disputer avant que l’appel de Red Bull soit entendu par le Tribunal d’Appel International de la FIA. D’ici là, ces deux courses pourraient encore provoquer des controverses à l’arrivée comme le déclare Christian Horner, le patron de l’équipe autrichienne.

"Il y a des dérives avec le débitmètre actuel et si on se plie à ce que demande la FIA, il y a un impact significatif sur la performance des moteurs. Alors il faut choisir entre vos propres mesures et celle du débitmètre de la FIA, qui n’est pas fiable. C’est un vrai dilemme," déclare Horner à Autosport.

La seule solution, selon lui, réside dans l’adoption d’un nouveau système plus fiable ou d’une autre méthode de mesure.

"Nous devons trouver une meilleure façon de contrôler le flux de carburant maximum, surtout que les marges sont faibles mais qu’elles ont tout de même un impact sur les performances. Si votre débitmètre est mal calibré, votre compétitivité sera touchée. Cela ne doit pas arriver. A la fin, les équipes vont acheter des centaines de capteurs et choisir le meilleur d’entre eux. Certaines l’ont déjà fait !"

"Nous ne devons pas rabaisser la F1 à des astuces dignes du karting, quand les pilotes passent en revue plusieurs carburateurs et choisissent le meilleur," insiste Horner.

Le bras de fer avec la FIA doit permettre de déboucher sur des discussions positives entre les équipes et la FIA.

"Nous savons maintenant que certains débitmètres ne fonctionnaient pas du tout à Melbourne sur certaines voitures. Il nous faut une solution solide et fiable pour avoir confiance dans les mesures de la FIA. C’est aux équipes et aux techniciens de la FIA d’y parvenir. Il y a trop d’enjeux pour que l’on continue à se baser sur un capteur à la dérive ou qui n’est pas fiable."

"La F1 coûte des millions et des millions, il doit y avoir de meilleurs moyens de faire que ce que nous avons. Par exemple, sur un avion, ils ont trois débitmètres et ils prennent la moyenne. Si l’un dérive, les deux autres comptent. En F1, la technologie est trop immature et on ne peut se fier à un capteur qui a prouvé être problématique," conclut Horner.

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