Red Bull pense que le championnat reste ouvert, pas Ferrari

Sebastian Vettel commence à creuser l’écart en tête du championnat et sa victoire d’hier à Montréal lui permet maintenant de compter 36 points d’avance sur Alonso, le nouveau deuxième du championnat. Raikkonen est descendu à la troisième place, à 44 points du triple champion du monde.

Au championnat constructeurs, Red Bull possède 56 points d’avance sur Ferrari et 67 sur Lotus, l’écart s’étant également creusé.

Red Bull pense pourtant que tout reste ouvert au championnat. "Il serait fou de commencer à écarter qui que ce soit du championnat à ce stade de la saison. Nous restons concentrés à faire au mieux et ensuite les championnats se feront d’eux-mêmes," déclare Horner.

"Alonso est notre plus grande menace, même si l’écart de points est plus grand pour Sebastian maintenant. Lotus a eu du mal sur les deux dernières courses mais on ne peut pas éliminer Kimi Raikkonen de la course au titre pour le moment. Lewis Hamilton est aussi un danger si Mercedes réussit enfin à mieux faire fonctionner leurs pneus en course. Évidemment, je n’oublie pas Mark (Webber)."

Stefano Domenicali pense lui qu’il est urgent de se refaire. Il n’a pas la même vision que son rival.

"Nous devons hausser notre niveau de jeu en qualifications. Malheureusement c’est facile à dire mais difficile à faire. Mais c’est le point clé, et il devient urgent de se refaire parce que nous avons vu que notre performance en course est très bonne. Sebastian a fait une course incroyable mais vous pouvez avoir ce genre de course quand vous avez de bonnes qualifications. Derrière, on ne peut pas attaquer comme il l’a fait."

Alonso fait écho à son patron. "La situation va devenir critique rapidement à ce rythme. Dans trois courses, si j’ai 75 ou 80 points de retard, ce sera impossible. On peut refaire 30 points mais pas autant. Avec un peu de chance nous n’en arriverons pas là."

Vettel mène un début de saison à la manière d’Alonso en 2012, tout en constance. Il n’a pas fait moins que 4ème pour le moment.

"Je ne vais pas lui souhaiter un abandon mais je ne pleurerais pas si cela arrivait," reprend Domenicali. "Les choses peuvent changer très rapidement mais Sebastian est certainement très fort. Nous avions 50 points d’avance sur lui l’an dernier et il a réussi à nous battre sur le fil. Comme je ne peux avoir d’influence sur ses performances, nous allons nous concentrer à améliorer les nôtres."