Red Bull a bien corrigé le tir sur son châssis
Les lacunes du début de saison sont de l’histoire ancienne
Il n’y a pas que le moteur qui a fait trébucher Red Bull sur le plan des performances. Il a fallu quelques courses pour l’admettre, mais le châssis n’était pas non plus à la hauteur.
Le changement de règles entre 2014 et 2015, abaissant encore le nez à l’avant de la voiture et modifiant le fond plat, a fait plus de tort que prévu au concept d’Adrian Newey, né en 2014.
L’adoption du nez court a été une obligation pour récupérer l’appui aérodynamique perdu.
"Nos pilotes n’étaient pas satisfaits de l’équilibre de la voiture lors de la première moitié de la saison," commente Christian Horner.
"A l’avant, il y a eu des changements de règles et cela a eu plus de répercussions que nous ne pensions sur la philosophie de notre voiture. Il manquait clairement des appuis aérodynamiques à l’avant. Nos gars ont vraiment bien travaillé pour corriger l’avant de la voiture avec un nouveau nez et un nouveau fond plat."
"Nous commençons à en tirer un avantage depuis deux ou trois courses. Le châssis a aussi eu droit à quelques améliorations côté mécanique. L’hiver nous a fait du mal mais nous sommes maintenant de retour dans la bonne direction."
Il ne manque plus que le nouveau moteur Renault, attendu à Sotchi.
"C’est dommage que le moteur ne puisse pas progresser aussi vite que le châssis mais c’est comme ça," conclut Horner.