Red Bull : Retour sur un arrêt au stand record

On sait tout de suite si tout s’est bien passé

Par Franck Drui

11 avril 2013 - 18:35
Red Bull : Retour sur un arrêt au (...)

La semaine dernière, l’écurie Red Bull Racing annonçait avoir battu le record de l’arrêt au stand le plus rapide lors du dernier Grand Prix de Malaisie. L’occasion de revenir avec le champion du monde des constructeurs sur le travail d’équipe dans les stands.

Pour bien se rendre compte de la qualité d’un pit-stop, il faut prendre un peu de distance. De l’intérieur, vous ne verriez que votre travail et n’auriez pas le temps de vérifier si tout marche comme prévu du côté de vos collègues. « On ne peut pas estimer le temps qu’on a mis au dixième près » confie Ole Schack, patron des mécanos de l’écurie Red Bull Racing, « mais on sait tout de suite si tout s’est bien passé. C’est quelque chose qu’on entend plus qu’on le voit. Quand tous les sons sont synchros, ça veut dire que tout le monde a fait son job en même temps ».

Comme rapporté la semaine dernière, l’équipe autrichienne a annoncé avoir battu un nouveau record : celui de l’arrêt au stand le plus rapide. C’était au Grand Prix de Malaisie et le deuxième arrêt de Mark Webber avait été chronométré à 2.05 secondes. S’il s’agit là d’un record informel, nul doute que ce temps sera désormais la référence, la nouvelle limite à repousser.

« Tout le monde cherche à s’améliorer, tout le temps » raconte Schack, « les ingénieurs avec le développement de la voiture et les équipements, les mécanos avec l’entrainement et l’amélioration des temps de réaction, mais aussi les pilotes qui doivent repartir le plus vite possible. C’est un effort collectif et les derniers chronos montrent que c’est du travail bien fait ». Quelle est la limite, donc ? « Je ne pense pas qu’il soit possible un jour d’atteindre un temps d’une seconde, mais on approche de la perfection pour ce qui est de la rapidité à changer les quatre roues d’une voiture ».

De plus en plus rare avec le rapprochement des performances, le saint Graal pour les mécaniciens est de réussir à grappiller une place grâce à un pit-stop particulièrement rapide. Ce n’est pas tant une quête de record qu’une recherche d’efficacité et de constance, comme l’explique Ole Schack : « c’est toujours sympa de faire des pits-stops parfaits mais en F1 comme dans les autres sports, on recherche de la régularité dans les performances. On veut toujours être les plus rapides mais ce qui nous a donné le plus de satisfaction en Malaisie, c’est d’avoir été capables d’enchainer les grosses performances lors des arrêts aux stands ».

Voilà qui explique pourquoi l’écurie a sobrement fêté ce record en y voyant…une invitation à se remettre au travail !

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