Red Bull Renault : 2007, un manque de fiabilité qui coûte cher

Mais le meilleur résultat de l’équipe

Par Emmanuel Touzot

8 janvier 2019 - 15:28
Red Bull Renault : 2007, un manque (…)

Après 12 ans d’une alliance qui leur a apporté huit titres au total, quatre chez les pilotes et quatre chez les constructeurs, Red Bull et Renault ont décidé de se séparer en 2019, l’équipe autrichienne optant pour des moteurs Honda. L’occasion de revenir sur 12 saisons d’une association tumultueuse mais réussie.

C’est lors de la troisième saison de Red Bull en Formule 1 que l’alliance avec Renault est née. Après une année passée avec Cosworth, vestige de l’équipe Jaguar que le fabricant de boissons énergétiques avait rachetée, et une autre avec Ferrari en 2006, c’est le V8 français, champion du monde l’année d’avant avec Renault et Fernando Alonso, qui se retrouve à l’arrière des monoplaces autrichiennes.

Des monoplaces qui sont les premières Red Bull à être conçues par Adrian Newey, arrivé l’année précédente dans l’équipe. Du côté des pilotes, David Coulthard dispute sa troisième saison avec l’équipe, qu’il a rejointe à sa création, alors que Mark Webber arrive de chez Williams.

Et les débuts de cette aventure entre l’équipe et son nouveau fournisseur ne sont pas roses, puisque c’est surtout le manque de fiabilité qui ressort. David Coulthard commence la saison par trois abandons, dont un spectaculaire accident en Australie avec Alex Wurz, tandis que Mark Webber termine 13e puis dixième avant d’enchaîner trois abandons.

C’est David Coulthard qui offre ses premiers points de la saison à l’équipe avec une cinquième place en Espagne. En revanche, l’Ecossais est bien moins à l’aise sur un tour rapide que son équipier, qui arrive en Q3 lors de six des sept premières courses de la saison. Coulthard, lui, n’y parviendra qu’à trois reprises sur l’ensemble de la saison.

Une saison qui commence à se décanter au fil des courses, puisque Webber marque ses premiers points de l’année aux Etats-Unis avec une septième place. C’est lors du Grand Prix d’Europe, au Nürburgring, que l’équipe fait un excellent résultat. Sous le déluge puis dans des conditions changeantes, Webber et Coulthard passent entre les gouttes et terminent troisième et cinquième !

Malheureusement pour Webber, il ne rentrera dans les points qu’une seule fois de plus, en Belgique avec une septième place. Deuxième au Japon sous la pluie, il se fait percuter derrière la Safety Car par son futur équipier, Sebastian Vettel.

De son côté, Coulthard se qualifie mieux au fil des courses, jusqu’à terminer la saison par deux Q3, mais surtout, après une série difficile, il termine quatrième au Japon, ce qui représente une maigre consolation pour Red Bull. Il prend le point de la huitième place en Chine et termine neuvième au Brésil.

Cette première année de collaboration marque déjà quelques difficultés pour Renault à fiabiliser un moteur V8 encore tout récent, puisque la réglementation a changé en 2006, et les contraintes imposées par la monoplace torturée d’Adrian Newey n’ont pas aidé. Pour 2008, c’est la stabilité qui primera car Red Bull travaille déjà en parallèle sur la saison 2009, où le règlement doit drastiquement évoluer.

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