Räikkönen n’était pas obsédé par cette victoire
Mais il n’en est pas moins heureux
Onze ans jour pour jour après avoir remporté le titre mondial en triomphant à Interlagos, Kimi Räikkönen a retrouvé le chemin du podium et de sa plus haute marche. Ce n’est que sa sixième victoire depuis ce jour d’octobre 2007, et la première depuis 2013. C’est également sa première en rouge depuis le 30 août 2009, à Spa-Francorchamps.
"Le champagne n’est pas différent de la dernière fois sur le podium" lance-t-il toutefois sans trop d’exaltation. "Nous venons toujours pour faire de notre mieux et si nous faisons de notre mieux, nous espérons être en haut du classement, à nous battre pour la victoire. Nous l’avons fait aujourd’hui, j’étais confiant et ça a fonctionné."
"Je ne fais jamais vraiment cas de cela, j’ai gagné des courses et un championnat, donc ce n’est pas comme si je ne l’avais jamais fait, une autre n’aurait pas changé ma vie, les autres m’auraient peut-être regardé différemment, mais ça ne fait pas tout, c’est bien, mais ce n’est pas tout."
’Iceman’ assure qu’il n’a jamais été obsédé par cette 21e victoire, qu’il a mis 113 courses à retrouver : "Cela n’a jamais été très important pour moi. D’autres personnes en faisaient une plus grosse histoire. Si ça venait, ça venait, sinon ça n’aurait pas changé ma vie. Je suis heureux car nous sommes ici pour essayer de gagner. La grosse différence est le regard des gens. Je suis évidemment heureux d’avoir donné tort à certaines personnes."
Il a ensuite précisé que cette dernière remarque n’était aucunement adressée à Ferrari, qui a décidé de se passer de ses services pour 2019 : "Bien sûr, ce n’était pas dit dans ce sens. Je pense que les gens ne comprennent pas que je suis vraiment content de là où je vais. J’ai fait mon temps chez Ferrari, j’y ai remporté un titre et plusieurs victoires."
"Pour moi, en tant que pilote, j’ai besoin de différents défis, je veux différentes choses. Je n’ai jamais été déçu de la décision. La seule chose que je voulais, c’était de savoir ce qui allait se passer. Pour le reste, je suis en F1 depuis assez longtemps pour savoir que ça ne change rien si on a un contrat ou non, les choses arrivent pour différentes raisons."