Raikkonen chez Renault, les obstacles

Pas de chèque en blanc pour le champion 2007

Par Franck Drui

15 septembre 2010 - 10:35
Raikkonen chez Renault, les obstacles

La possible arrivée de Kimi Raikkonen chez Renault a fait couler beaucoup d’encre hier mais si les contacts sont bien confirmés, il y a encore de nombreux obstacles qui empêchent cette association de se faire en un claquement de doigt.

Le premier obstacle c’est la présence de Petrov. Eric Boullier y croit toujours beaucoup. "Il fait quand même un très bon travail. Il grandit. Il arrive à maturité correctement. Je le presse parce qu’on a besoin d’être rassuré sur son potentiel le plus vite possible. On veut le garder", a expliqué Eric Boullier à l’Agence France Presse.

Le Grand Prix de Singapour sera capital pour les chances du Russe de conserver son baquet. Il aborde un circuit totalement nouveau pour lui et devra montrer qu’il a appris pour réaliser un bon week-end, si possible sans fautes et avec des points à la clé. Renault espère remonter là-bas sur le podium avec Kubica, autant dire que si le Polonais y arrive et que Petrov fait une course en dehors du top 10, les chances pour le Russe de rester chez Renault F1 seront minces.

Si Petrov est écarté, le rapprochement de Raikkonen avec Renault sera certainement envisagé. Boullier est heureux de cette possibilité, même si plein d’autres noms sont sur la liste. "C’est lui qui nous a contactés. C’est flatteur, car cela montre que l’écurie est attractive pour un champion du monde de F1," ajoute-t-il à l’AFP.

Mais le Français n’est pas prêt de signer un chèque en blanc au Finlandais. "Il faudra nous convaincre de sa motivation.". Ce qui amène à l’autre point bloquant possible, le salaire. Kimi touchait 15 à 20 millions par an chez Ferrari. Un salaire que Renault n’envisage certainement pas de verser. "Je pense que ses prétentions seront révisées à l’économie actuelle. Mais on n’en est pas, loin de là, à discuter de cela avec lui", conclut Boullier.

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