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Quand Alonso répond à ses fans - Partie 9

Fernando s’y remet !

Par Franck Drui

1er juillet 2012 - 10:08
Quand Alonso répond à ses fans - (...)

Il y a quelques semaines, au début du mois de mai, Fernando Alonso avait répondu à plusieurs dizaines de questions de ses fans via son Twitter. L’Espagnol a remis ça cette semaine, après sa victoire de Valence. Voici la 9ème partie, la première de cette journée !

Qu’est-ce que cela fait de rester vivre en Espagne ? Est-ce que la presse vous suit partout ?

Pour moi, vivre en Espagne à Oviedo veut dire être à la maison. J’ai ma famille ici, mes amis d’enfance et je ne peux en demander plus. Normalement, personne ne me suit, parce que je ne fais rien d’assez "intéressant" pour ça. Quant à mon travail, je corresponds avec la presse sur une base journalière, via Twitter ou Facebook, ou lors de conférences de presse tous les 15 jours lors des Grands Prix, du jeudi au dimanche.

Qu’est ce que cela vous fait de voir des gens pleurer de joie lors de vos victoires ?

Je suis à la fois incrédule, fier et surpris. Voir de l’émotion sur les visages, de la joie, est un sentiment incroyable. De les voir ressentir ça pour quelque chose que vous avez fait rend fier. Mais je sais par expérience que ces moments ne durent pas et qu’ils s’évaporent dès la porte du circuit franchi. Alors il faut en profiter autant que possible.

Quand un réglage ne convient pas, demandez-vous toujours un changement spécifique aux ingénieurs ou leur décrivez-vous juste votre sentiment ?

Je décris ce que je ressens dans la voiture dans certains virages, comment elle freine, elle adhère ou elle tourne. Parfois je me souviens de changements faits dans le passé et je peux dire à mon ingénieur ce qu’on avait fait la dernière fois que j’avais ressenti les mêmes choses.

A quelle fréquence parlez-vous à votre ingénieur pendant une course ?

Dans des conditions normales, il me parle deux fois par tour et moi une fois tous les deux ou trois tours. Mais la situation est rarement normale alors nous discutons beaucoup des décisions à prendre dans une course.

En moyenne, quel est le pourcentage des décisions prises par l’ingénieur et celles prises par le pilote ?

50 - 50, vraiment. Ils ont toutes les données, les chiffres et une stratégie en tête. Tous les trois ou quatre tours, nous nous adaptons au plan selon les sentiments du pilote et le comportement de la voiture parce qu’il arrive qu’elle ne réponde pas à ce que les chiffres disent. Ensuite nous prenons ensemble des décisions grâce aux nouvelles données.

Que signifie la flèche sur votre casque ?

C’est quelque chose qui vient d’un cadeau que j’ai eu à Noël en étant gamin. Le pilote du jouet qu’on m’a offert avait une flèche sur son casque. J’en ai ensuite mis sur mon casque en karting et depuis je les ai toujours gardées.

Avec Twitter vous allez finir par donner plus d’interviews aux gens normaux qu’aux journalistes. Vous allez finir par les énerver !

Je ne pense pas qu’ils le prennent comme ça. Leur boulot est d’informer les gens sur tout ce qui se passe autour de nous et je pense que maintenant (avec Twitter) ils ont plus plus d’informations et peuvent donc faire un encore meilleur boulot. Beaucoup de journalistes sont venus me remercier d’avoir ouvert un compte Twitter et beaucoup me retweetent !

Vous répondez à des journalistes de plusieurs pays. Voyez-vous des différence ? Lesquels vous traitent le mieux ?

Oui il y a plein de journalistes de pleins de pays différents. Les interviews demandent une grande concentration de la part des journalistes et de moi-même et, dans beaucoup de cas, de parler dans une langue qui n’est pas la vôtre. Selon d’où ils viennent, nous pouvons parler des autres pilotes, du circuit ou alors de nourriture ou de la ville dans laquelle on est. Je pense que chacun d’eux a un objectif précis avant de poser sa question, un morceau d’information qu’ils veulent confirmer ou quelque chose de spécial qu’ils veulent savoir.

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