Prost : Il est plus facile de monter une écurie aujourd’hui
Prost GP, la pire période…
Ces derniers jours, des rumeurs ont fait état d’une possible arrivée d’une 11e écurie pour l’an prochain ou 2019. Ce projet serait porté par des fonds chinois et les investisseurs auraient déjà approché des ingénieurs (notamment chez Red Bull) pour renforcer leurs rangs.
Alain Prost ne verrait pas d’un mauvais œil l’arrivée d’un concurrent supplémentaire pour les prochaines saisons. Le Français a réagi comme conseiller spécial pour Renault F1 mais aussi comme ancien patron de Prost GP.
« Auparavant, il y avait des écuries de course, mais maintenant, tout est beaucoup plus relié au business. »
« C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons perdu des fans – ils ne comprennent pas tout à fait pourquoi un vendeur de boissons comme Red Bull peut battre des marques automobiles. Mais je peux dire que lancer le projet d’une équipe privée aujourd’hui est plus facile qu’à mon époque, en 2001. »
Alain Prost ne semble pas avoir digéré la courte aventure Prost GP, conclue par une faillite.
« C’était probablement la pire période… Nous n’avons jamais reçu plus de 10 millions de dollars, mais nous avons payé 28 millions de dollars la première année pour nos moteurs, 30 la deuxième année… comment est-ce que ça aurait pu marcher ? »
« Aujourd’hui, chaque équipe reçoit au moins 40 millions. »