Pourquoi la FIA a banni le contrôle de garde au sol au freinage
Avantage aérodynamique évident !
Vendredi dernier, les équipes de Formule 1 ont finalement reçu une directive technique de la part de la FIA leur indiquant expressément que le système de contrôle de garde au sol au freinage était banni. L’écurie Lotus était la plus avancée dans ce domaine et on sait également que Ferrari et Mercedes travaillaient pour l’adapter à leurs futures monoplaces. Initialement, la FIA n’avait pas considéré ce système soumis par Lotus Renault comme contraire à l’article 3.15 du règlement technique qui interdit les éléments aérodynamiques mobiles. Elle a finalement revu sa position...
Selon Autosport, c’est en examinant de plus près le concept que la FIA a finalement compris que le principal avantage tiré de ce système était d’ordre aérodynamique. En fait, ce serait le fait que les suspensions et les étriers de frein bougent de façon inhabituelle et altèrent l’aéro de la voiture qui serait en violation de l’article 3.15 du règlement. Un article qui dispose que toute partie qui influe sur les performances aérodynamiques « doit être fixée rigidement sur la partie entièrement suspendue de la voiture » (sans aucun degré de liberté) et « doit rester immobile par rapport à la partie suspendue de la voiture ».
En prenant cette décision sur ce qui aurait pu être assimilé à des suspensions actives, la FIA a donc repoussé le risque d’une controverse technique en début de saison à la manière de la polémique sur le double diffuseur en 2009.