Pourquoi l’architecture moteur n’est-elle pas libre en F1 ?

Manager le risque...

Par Franck Drui

1er juillet 2011 - 13:03
Pourquoi l'architecture moteur (…)

Depuis très longtemps en Formule 1, les architectures moteurs sont imposées par la FIA. C’était le cas avec les V10 avant les V8 actuels et ce sera encore le cas avec le prochain V6 prévu pour 2014. Puisque les budgets peuvent être limités, pourquoi ne pas laisser le nombre de cylindres libres ?

C’est à cette question qu’a dû répondre, entre autres, Martin Whitmarsh, lors du Forum FOTA avec les fans hier. "C’est une question de management des risques. Nous sommes dans une situation où il n’y a plus que trois constructeurs en Formule 1 et un motoriste indépendant. Les constructeurs ont été des investisseurs significatifs en F1 et nous devons créer un environnement où les règles "moteur" sont suffisamment définies pour que de nouveaux puissent arriver sachant que s’ils font un bon boulot, ils vont être compétitifs."

"J’ai certainement été un défenseur de la diversité par le passé," reconnait toutefois Whitmarsh. "Mais le danger c’est d’inhiber la volonté des constructeurs à venir dans notre sport s’il y a trop de variantes possibles. Typiquement, et même si les règlements sont fixes, si une architecture moteur s’impose au bout d’un an, il faudrait que les autres réinvestissent énormément d’argent pour tout refaire."

"C’est seulement si on réduit le risque que l’on peut avoir quatre ou cinq constructeurs en F1 à quelque moment que ce soit. Ils vont toujours venir puis partir, mais c’est à nous de créer un environnement attractif pour qu’ils s’impliquent," conclut le patron de la FOTA.

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