Pour Rosberg, Vettel est déjà sous pression

Il doit battre Lewis Hamilton… tout en surveillant Charles Leclerc

Par Alexandre C.

29 janvier 2019 - 16:41

Brouillon et erratique en deuxième moitié de saison, malgré une pointe de vitesse intacte, Sebastian Vettel a finalement été largement battu par Lewis Hamilton dans la course au titre, l’an dernier. L’Allemand retentera sa chance en 2019, mais, avant de penser à battre le pilote Mercedes, il lui faudra dompter un nouveau coéquipier, le très prometteur Charles Leclerc.

Sebastian Vettel a donc deux défis à relever devant lui, pour préserver son statut de pilote numéro 1 chez Ferrari comme sa réputation dans le paddock. A-t-il la pression ? Pour Nico Rosberg, la réponse est claire.

« La pression est sur lui, absolument » affirme le champion du monde 2016. « Il la ressentait, j’en suis sûr, déjà l’an dernier. Et quand vous conduisez pour Ferrari, la pression est au plus haut, parce que vous avez tout un pays derrière vous. »

« Il ressent la pression, c’est clair. Il doit juste tout mettre ensemble en 2019. »

Au-delà de Sebastian Vettel, c’est toute l’équipe Ferrari qui paraît avoir la pression : Mattia Binotto, en particulier, ne devra pas rater ses débuts à la tête de la Scuderia.

« Vettel doit progresser et l’équipe doit progresser dans l’ensemble » confirme Nico Rosberg. « Ils ont juste commis trop d’erreurs l’an dernier, parce que possiblement, ils auraient dû gagner le titre. Ils ont fait quelques changements majeurs. Ils ont remplacé Maurizio Arrivabene par Mattia Binotto, donc ils ont fait des changements au plus haut niveau de la hiérarchie. »

« Avec aussi le nouveau coéquipier de Sebastian, Charles Leclerc, il pourrait y avoir une dynamique très, très positive… mais par contrecoup, la dynamique pourrait aussi être très négative ! Donc ce sera incroyable à regarder. »

« Ferrari doit juste hausser son niveau de jeu. Mais ils peuvent le faire. Ce sera formidable de suivre cette nouvelle saison. »

Enthousiaste pour la nouvelle année, Nico Rosberg espère, en 2019, que la compétition sera encore plus serrée entre les trois écuries de pointe.

« Le moment du changement n’est pas nécessairement venu. Il est temps de revoir les mêmes batailles à l’avant, et… que le meilleur gagne. Mercedes a été la meilleure équipe récemment, mais nous voulons que la lutte soit très serrée, nous voulons voir une véritable action en piste, nous voulons voir Red Bull à l’avant de nouveau, pour que le combat soit au moins entre trois écuries. Ce serait sympathique. »