Pour Horner, Montréal n’était pas une loterie

"Une course stratégique très difficile"

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13 juin 2012 - 17:50
Pour Horner, Montréal n'était (…)

Une fois de plus cette année, le classement du dernier Grand Prix s’est réellement joué dans les tous derniers tours au gré des stratégies pneumatiques. Sebastian Vettel et Fernando Alonso ont bien tenté de battre Lewis Hamilton en n’effectuant qu’un arrêt mais, au final, leur décision s’est retournée contre eux puisque l’Allemand a quand même dû changer de pneus à huit tours de l’arrivée et l’Espagnol a terminé 5e avec des gommes usées jusqu’à la corde alors qu’il était en tête à 7 tours du drapeau à damiers.

Pour Christian Horner, si les stratégies ont été délicates à mettre en œuvre cette saison, et en particulier à Montréal, il est en revanche malvenue de parler de "loterie". « C’était une course difficile et nous avons maintenant pas mal de choses à essayer de comprendre », a confié le team principal de Red Bull. « En fin de compte, nous avons récupéré quelques points raisonnables en battant Fernando (Alonso) ».

« C’était une course stratégique très difficile. Les choses sont complexes pour le moment, c’est sûr. Stratégiquement, il est très difficile de lire une course », a poursuivi Horner. « Vous essayez de faire des jugements à travers une course basée sur des commentaires que vous avez de votre propre voiture et des informations que vous obtenez autour de vous. Et ce n’est pas facile ».

« Deux pilotes qui ont fait un arrêt sont partis 15e (Sergio Perez) et l’autre à l’extrémité du top 10 (Romain Grosjean) et ils ont terminé troisième et deuxième », a ajouté le Britannique. « Nous nous sommes qualifiés en pole position, nous étions en tête lors des 15 premiers tours mais nous avons connu des ennuis à sept tours de la fin ».

« Je pense que le mot « loterie » est trop sévère mais, je dirais que c’est certainement difficile », a conclu Christian Horner.

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