Pneus et essence à économiser en F1 en 2014

On ne pourra pas toujours extraire le maximum de la voiture

Par Camille Komaël

11 juin 2013 - 08:35
Pneus et essence à économiser en F1 (…)

Comme Alain Prost qui déclarait il y a quelques jours que le pilote aura un rôle différent à jouer en 2014 avec les changements de règlementation technique, Stefano Domenicali pense que les pilotes devront longuement s’entraîner, et pas que physiquement.

"Avant de pouvoir s’asseoir dans la voiture, ils vont devoir suivre une formation et apprendre à utiliser toutes les fonctions dont ils auront besoin durant une course."

"Ce sera important de travailler dans le simulateur pour comprendre tous les paramètres et s’y habituer."

Un long travail attend donc chaque pilote avant même de pouvoir grimper dans sa toute nouvelle F1.

Les mécaniciens et ingénieurs ne sont pas en reste, et Stefano Domenicali explique que les techniciens qui travaillent déjà avec les nouvelles règles sont encore en phase de découverte et en apprennent plus à chaque journée de travail.

"Nos techniciens découvrent chaque jour de nouveaux facteurs qui influent sur les performances de la voiture."

"Ce sera important de pouvoir tout combiner, de tout expliquer en détail aux pilotes, et pour eux de s’entraîner."

Cette année, les pilotes doivent faire très attention à la dégradation de leurs pneus, et cela ne plaît pas à tout le monde de voir les pilotes rouler en-dessous de leurs capacités et de celles de la voiture. Mais il en sera de même l’an prochain pour les pneus, et ce sera même pire concernant la gestion en général puisqu’aux pneus s’ajoutera la consommation d’essence à surveiller.

"Je ne peux pas définir précisément le profil du pilote [qui réussira le mieux à s’adapter]. Tu ne peux pas demander toujours le maximum à ta voiture. Tu dois savoir faire face à l’usure des pneus, comme cette année."

"Tu devras aussi faire attention à la consommation d’essence."

Les voitures devront en effet embarquer 100 kilogrammes d’essence à bord, l’an prochain, ce qui est bien moins que cette année.

"C’est 30 à 35 % de moins que cette année. C’est une grosse différence. Le pilote ne peut pas penser seulement à la vitesse."

Domenicali prédit donc un grand défi pour les pilotes : "Le pilotage sera encore plus complexe qu’aujourd’hui."

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